Jour 3: de Sacramento à Lake Tahoe

25 juillet. Réveil ce matin à 7h, ça change d’hier! Nous nous faisons gentiment au décalage horaire!

Ce matin, nous partons en goguette du côté du « Old Sacramento ». Sillonner ces rues à pieds nous projettent à l’époque de la ruée vers l’or entre 1900 et 1950. Tout est très bien conservé et entretenu: trottoirs en bois, drapeaux suspendu aux balcons, pancartes en bois des magasins. Les routes sont pavées par contre, les habitants roulent en voiture moderne, plus en diligence.

Nous visitons le musée d’histoire de Sacramento qui nous montre l’évolution de la ville entre 1900 et aujourd’hui via des plans en tout genre ainsi que l’histoire de la ruée vers l’or. Les enfants peuvent même participer à la construction de la maquette de la ville actuelle
en faisant des bricolages.
Avant de partir pour le vieux Sacramento, une connaissance à chéri nous conseille d’aller faire un tour dans les jardins du Capitole avec un cornet de cacahuètes; en effet, les écureuils du coin sont très friands et surtout pas très peureux! Ils ne sont pas venus prendre dans nos mains (car nous n’avions pas de cacahuètes en réalité) mais nous les avons vu de très près pour la plus grande joie de fillette.
Suite à cette chaude ballade dans les jardins du Capitole, 40’ à l’ombre, nous reprenons la voiture direction Roseville. Nous n’avions pas prévu d’arrêt dans la ville (mise à part au Starbucks du coin) mais l’imprévu étant le meilleur, nous nous arrêtons pour retrouver Michel, un français établit depuis 23 ans aux USA; chéri le connaît via une liste de distribution web fancophone, FRnOG, sur laquelle les gens qui travaillent en informatique (réseaux et communication) partagent régulièrement leurs problèmes et expériences. Nous ne pensions pas possible de le rencontrer, hé ben si! Le gaillard d’une 50aine d’année quitte son job plus tôt, nous paie un verre au troquet du coin et nous invite à profiter de la piscine de sa maison! Avec la chaleur qu’il fait, nous acceptons et passons un bon moment chez lui – et sa femme, Kim. Un grand moment de partage, en français et un peu en anglais. Ils sont très accueillants et nous racontent un tas de petites anecdotes sur les américains ainsi que sur leur vie d’aujourd’hui. Michel est tellement heureux de croiser quelqu’un qui parle français qu’il nous propose de rester jusqu’au coucher du soleil ou presque. Malheureusement nous déclinons car la route nous attend. Vers 5h30, nous quittons Michel et Kim pour repartir direction Lake Tahoe.

2h30 de petite route dans la montagne. Heureusement, nous voyons la température baisser et toucher les 30’ et le paysage que nous découvrons est superbe!

Jour 2: de Palo Alto à Sacramento

24 juillet 2018, nous prenons la route et quittons Palo Alto pour rejoindre la grande ville de Sacramento. Le soleil est avec nous tôt ce matin, les crèmes solaires restent à portée de pattes; il ne fait que 19’, il est 9h. Selon Google, nous allons parcourir 182 miles pendant environ 4h25.
Nous avons le temps et décidons de ne pas passer par le Golden Gate Bridge via San Francisco mais de passer par l’autre bord de la baie, Oakland, Berkeley, Richmond.
Le paysage est assez étrange car nous quittons le bitume, béton et building pour un paysage fait de marécage et canaux puants créées par l’homme. Difficile à expliquer… il faut s’imaginer des rizières (si si!) séparées par des barrières de boue puante. Sympathique non?
Suite à ce paysage, nous arrivons gentiment dans des zones plus arides où le jaune est la couleur qui domine le sol, parsemée par (grands) endroits de noir, marque des feux de forêts passés par là. Pour l’heure, pas de feux en cours sur notre route.
Ensuite vient le contraste saisissant; nous entrons dans la vallée de Napa, lieu connu pour ses vignes et son vin. Le contraste est flagrant entre les zones de terre arides, brulées par le soleil et visiblement en manque d’eau et les vignes, bien vertes et feuillues à souhait.
Après avoir fait une pause « Starbucks » dans la ville même de Napa, nous visitons un poil (oui un poil, genre 15minutes de marche dans les rues, ensuite la chaleur fini par ravoir raison de notre volonté!) et nous découvrons une ville très moderne et chic, presque un peu trop! Pas un clochard qui trône le long d’un trottoir, ceux-ci sont justement ultra propre, de beaux magasins aux vitrines décorées avec délicatesse, pas mal de magasins de déco pour la maison (pas style Casa ou Depot, loin de là). Les magasins d’habits affichent fièrement la période des soldes, 50$ la petite robette soldée, incroyable! Vu la superficie de tissu visible, ce doit être de la soie à ce prix-là…
Bref, jolie ville de bourgeois à mon sens mais jolie quand même.
Nous continuons notre périple par la montage, but du chemin: lac Berryessa
Ce petit lac aux eaux calmes est un endroit vraiment sympa. Je ne sais pas au quotidien mais ce jour, peu de touriste à part nous et un groupe d’asiatique ou chinois en goguette. Nous avons même fait trempette et étonnamment, l’eau est presque chaude. Finalement, même si c’est dans la montagne, la température de l’air est à 38’, celle de l’eau peut bien être élevée aussi.
Sur place, nous remarquons la présence d’une 10aine de pick-up équipés de remorque à bateaux. Vu qu’il y a une rampe d’accès à la berge pour les véhicules, l’endroit semble très prisé des locaux pour venir mettre à l’eau leur barque, s’éclater un moment, puis recharger la remorque et repartir. Ici pas de port mais beaucoup de personnes semble détenir un bateaux (à moteur tout simple) dans son garage.
Nous redescendons de la montage pour rejoindre Sacramento; la température extérieure est stable, 38’ toujours. L’air est très sec, c’est supportable (et merci à la climatisation de la voiture qui tourne à plein régime). En revanche, poser le pied sur le goudron bien noir c’est comme s’il faisait 50’. Je me demande comment fait ce goudron pour ne pas fondre et se coller à nos roues et nos baskets (chez nous, il en faut moins que ça pour que la route se déforme…). Mais je comprends aussi pourquoi la majorité des autoroutes sont faites de béton. C’est pas plat, ça fait du bruit mais ça tient.
Nous arrivons enfin à Sacramento, après les fidèles ralentissements qui sévissent à l’entrée des grandes villes. Notre hôtel est proche de l’autoroute, nous le rejoignons assez rapidement. Et comme il est équipé d’une piscine, le maillot de bain frémit déjà au fond de la valise…

San Francisco

Comme il y a deux ans, nous sommes retournés sur le Pier 39, la partie du port la plus active et fréquentée. Il n’y fait toujours pas chaud avec ses 18′. Un fort vent souffle histoire de confirmer la rumeur: le soir en juillet à San Francisco, on se les gèle! La faute au climat, notamment le brouillard qui vient recouvrir la ville entre mars et octobre. Et même quand la ville n’est pas encore gagnée par ce monstre blanc, on le voit pointer au loin…

Nous avons décidé de manger chez Bubba Gump Shrimp, notre passage obligé depuis 2012 que nous venons au pays! La boustifaille n’est pas mauvaise, axée sur les crevettes frit, panées (parfois nature) et sur les Burgers. Tout le monde n’aime pas mais ceux qui ont vu et revu le film Forest Gump sont obligés d’aller dans ce restaurant au moins 1x dans leur vie!

D’ailleurs je me prends un cocktail contenant du Whisky pour changer de l’eau… décidément Jack & Daniel ne sont pas mes potes (heureusement j’en connais une qui les apprécie dignement ;o) ).

Note pour plus tard: demander du rhum! (Quitte a me saouler – oui un verre me suffit, autant prendre du plaisir!)

Jour 1: Palo Alto et ses alentours

Aujourd’hui 23 juillet, nous nous mettons en route pour une journée découverte autour de Palo Alto, Menlo Park.

Première chose, prendre en main la voiture et appliquer le code de la route officiel et officieux du pays: s’habituer au mile, tourner à droite à un feu rouge tant qu’aucun panneau ne te l’interdit formellement (pareil pour les demi-tour), dépasser par la gauche et la droite sur l’autoroute, se faire dépasser par les camions 2x plus les long que toi et par la droite, utilisation de la voie « car pool » pour avancer plus vite (ou pas), ne tuer personne et surtout pas d’excès de vitesse. Avec tout cela, refaire connaissance avec la souplesse des conducteurs américains qui ne te klaxonnent pas ou rarement. Ils te laissent même la place quand tu t’es bien gourré de voie, que tu mets ton clignotant et t’apprête à franchir une ligne continue qui ne devrait pas l’être (franchie donc).

Les routes sont parfois en mauvais état; on ne voit plus des nids de poules mais plutôt d’autruche! Les bandes d’arrêt d’urgence ressemblent à de la brousse (la nature, même sèche, reprend ses droits) ou sont alors occupées par foule d’objets non identifiés qu’on a pas envie d’aller étudier de peur de crever un pneu. J’dis ça mais la majorité des routes est encore propre et en état.

Encore un détail: le pays ne connaît pas les ronds-points ou presque. Pour l’heure nous en avons croisé 2, dans des quartiers résidentiels sans grand monde. Les gros carrefours restent gérés par des feux rouges qui mettent un temps fou à passer au vert (normal, il y’a du monde sur la route).

Itinéraire du jour: visite du logo Facebook (soyons honnêtes, Facebook n’est pas généreux avec les touristes), visite du parc Google (avec les statues Androïd et le shop Google $$), visite d’un Walmart (fallait faire le plein de bouteille d’eau entre autre), détour par Intel pour une photo du logo (aussi généreux que FB), visite du Happy Hollow Park & Zoo (pour fillette bien sur) et virée à San Francisco pour le souper.

Atterrissage sur sol américain

Et voilà, nous sommes bien arrivés à destination, sans aucun problème. L’avion est partit pile à l’heure de Zürich, s’en était étonnant car nous avons plutôt l’habitude de retard plus ou moins grand.

Le vol s’est passé sans encombre, quelques turbulences qui ont servit à bercer fillette pour une grande sieste. En parlant d’elle, mademoiselle s’est visionné assez de films et dessins animés pour faire sauter le quota de 6 mois!

Swiss nous a bien soigné; sur 12h de vol, nous avons été nourris 5x: apéritif, repas, 4h, sandwich, et mini souper. Bref, on fait que de manger et on ne bouge pas, l’idéal non?

Après l’atterrissage, l’heure est au contrôle de douane. 5 bureaux ouverts sur la 15aine disponible et une file d’attente de plus de 200 personnes. Hum on s’est cru à la Migros en plein rush avec une seule caisse ouverte! Pour couronner, tu arrives à déterminer le nombre de famille en cours de voyage… 20 asiatiques devant toi qui passent chacune après l’autre, séparément bien entendu, sinon c’est pas drôle. Et nous, les européens, qui passons à 3, 4 voir 6 personnes à la fois. Comme quoi on est lent mais efficace!

Le contrôle de douane se passe bien; sur les 5 postes ouverts, on tombe sur le plus américain des gaillards: bourrus de prime abord mais très sympa ensuite!

On récupère les bagages abandonnés aux abord du « bagagge claim » et hop, go to Air train pour se rendre au Rental Car. Questions kilomètres parcourus sur la journée, on dirait peu mais en vrai, on a traversé la Suisse à pieds (ce qui est assez long pour fillette!)

Nous récupérons la voiture louée et nous profitons même d’un modèle au-dessus que réservé à l’origine; on voulait petit, on a eu la version petite du pays:

Et nous partons pour l’hôtel! A part que la rue où se trouve l’hôtel est référencée 10x dans un périmètre de 30km carré, nous finissons par le trouver. Il s’agit d’un genre de motel, pas mal situé en bordure de ville de Palo Alto

La suite au prochain épisode!

Départ pour les USA, 4ème visite!

Nous voici une nouvelle fois en route pour les Etats-Unis, 4ème voyage que nous faisons au pays de l’oncle Sam. Non, on ne s’en lasse pas même si le pays change et que l’actuel Président porte le nom d’un célèbre canard de dessin animé. En réalité, nous sommes presque curieux de voir ce qu’il en est sur place!

Pour l’occasion, nous avons réactivé ce blog et préparé nos smartphones afin de pouvoir publier directement depuis ces derniers; elle pas belle la vie?

J’écris actuellement depuis le train qui nous amène à Zürich « Flughafen » comme dirait le contrôleur; départ ce matin au train de 8h10 depuis Môtiers, il est prévu d’arriver à l’aéroport à 10h45 environ. Pour l’heure, nous sommes l’heure, pas d’accident de train, de problème technique, hourra!

Par la suite, décollage à 13h30 de notre avion. Un Boeing 777 de notre chère compagnie nationale Swiss. Appareil tout neuf apparemment.

Nous partons à 3, mini-pouce est avec nous et elle se réjouit… surtout des dessins animés qui seront dispo dans l’avion, soyons honnêtes! D’habitude endormie au décollage, nous découvrirons ce qu’il en est pour cette fois où elle a 2ans de plus, pas toutes ses dents mais un caractère bien trempé.

Prochain article lorsque nous serons sur sol américain!

Après le voyage

Voilà 2 mois que nous sommes revenus sur sol Suisse et c’est non sans pincement au cœur que nous reprenons le rythme de la maison, du travail… metro-boulot-dodo !

Notre voyage reste gravé dans nos mémoires, frais comme si nous venions d’en rentrer. Ce fut une expérience enrichissante autant au niveau visuel, physique et émotionnel. Dépaysement total garantit !

Pour résumer en quelques chiffres :

–          2’600 kilomètres parcourus sur 10 jours

–          250Frs de frais d’essence soit, env. 250 litres

–          2 à 3 litres d’eau et de coca bu par jour, par personne

–          500Frs à 600Frs de frais d’alimentation (essentiellement des restaurants !) pour les 10 jours et pour deux personnes

–          150Frs à 200Frs d’achats en souvenir pour 2 personnes

–          Beaucoup de kilogrammes de viande ingurgités !

–          0 maladies, 0 accidents et 0 blessures

–          2 gros coups de soleil

–          Plein de souvenirs

Globalement, une fois passé les fameux douaniers qui peuvent décider si on a des têtes de touristes ou de terroristes, il est facile de se rendre dans ce pays. Les repères sont très vite reprit ! On se croirait comme à la maison avec quelques petites nuances : tous les panneaux sont en anglais, on croise passablement de pickups et la cerise sur le gâteau, les habitants sont forts sympathiques. Évidemment, cela dépend de l’endroit (l’Etat, ville ou campagne) dans lequel nous nous trouvons ; les gens sont plus accueillants et chaleureux à la campagne que dans la grande ville. Toutefois, on peut ressentir que les Américains sont plus ouverts et discutent facilement sans connaître leur interlocuteur.

La vie n’y est pas trop cher pour nous, européen (à condition de ne pas manger tous les jours au restaurant bien entendu). La ville de Los Angeles est grande, bien trop grande pour pouvoir la visiter complètement et y prendre réellement du plaisir. Dans cette ville, y vivre est nettement plus onéreux que dans la campagne.

La Route 66 est l’un des rares vestiges sur lequel nous pouvons encore rouler ; il faut d’ailleurs profiter de l’emprunter car certains tronçons finirons pas disparaître malgré les efforts de la population locale pour les préserver. Nous ne regrettons pas d’avoir entamé notre trajet plus ou moins par le centre (depuis Albuquerque) car ce que nous avons vu et parcouru nous a déjà permis de nous évader !

Nous n’excluons pas de terminer le chemin en reliant Albuquerque à Chicago par cette Route 66. Dans l’ensemble, ce voyage nous a permis de réaliser un grand rêve : se rendre aux États-Unis et même si cela paraît ridicule, ce n’est pas donné à tout le monde. Nous  retournerons un jour, soit pour un autre voyage fantastique ou pour s’y installer, qui sait ?!

Petit rappel pour les lecteurs-trices qui nous rejoignent que maintenant : notre voyage a été organisé avec l’agence AMT (http://www.american-motors-travel.com/). Située en France, il est possible de tout faire par courriel, comme nous l’avons fait, le service est efficace, sympathique et tout à fait fiable. Nous recommandons sans autre cette société  que nous saluons et remercions une nouvelle fois au passage !

Jour 10 : le retour des States…

Et voilà, ce sont les toutes dernières heures que nous passons sur le territoire américain ! Même si l’ambiance grande ville est moins agréable que le désert, c’est quand même avec un poil de regret que nous quittons le pays.

Il est 08h15am lorsque nous quittons l’hôtel ; les clés de la chambres sont rendues, le parking est payé et la voiture est chargée de nos valises. Nous profitons pour jeter les quelques vivres achetées et non consommées notamment quelques bouteilles d’eau. A ce sujet, vivement le retour à la maison car notre eau pleine de calcaire est, ma foi, mille fois meilleure que celle des USA ! Mais selon le guide,  les réglementations hygiéniques sur l’eau là-bas sont tellement strictes que, malgré les goûts parfois de vieille citerne et d’autre fois de chlore, il est quasiment impossible de tomber sur de l’eau non-potable, oufff !

Notre première étape du jour, déposer la tuture au centre Alamo proche de l’aéroport. Selon le GPS, il nous faut 30minutes pour nous y rendre. Selon les conditions du jour de la route, nous mettons effectivement 30 minutes + 15 minutes de marge pour faire le plein d’essence (hé voui, faut la rendre pleine) et tourner en rond quelques instants avant se remettre sur la bonne route (là c’est le sens d’orientation huîtresque de la blonde qui a frappé 🙂 ). Nous trouvons enfin l’entrée du parc Alamo et ensuite, plus moyen de se tromper ; du personnel de l’agence est là à chaque coin et nous guide sur l’emplacement final où arrêter la voiture. De là, le temps de sortir les bagages et le gus vient scanner le code-barres collé à la vitre et nous sort notre reçu : 399$. Ce montant comprend une taxe de je-sais-plus-quoi et la taxe de dépôt ailleurs-qu’où-on-la-prise qui elle, se calcul selon le nombre de kilomètres (ou miles) effectués. De toute façon, nous n’avons pas le temps de chipoter… on embarque son reçu et on saute dans le shuttle –LAX qui se situe à 5 mètres pour l’aéroport. De nouveau, la simplicité de la chose est appréciable ; l’arrêt de bus est à côté de l’endroit où on dépose la voiture et le chauffeur de bus est très sympa, t’aide à mettre des valises et te demande avec quelle compagnie tu voyages. Au début, nous pensons que c’est pour sa gouverne personnelle mais en réalité, c’est pour savoir à quel terminal il doit nous larguer.
Pour notre part, nous devons descendre au terminal 2, pour KLM AirLines. Nous entrons dans l’aéroport et là, surprise, on dirait celui de Genève mais en moins beau, avec plus de monde et moins de place. Evidemment, nous sommes dans la zone Terminal 2 qui, à elle seule, est grande comme l’aéroport tout entier de Genève. Sauf erreur, LAX (abréviation du nom de Los Angeles International AirPort), ce sont 8 terminaux dont chacun ayant au minimum 10 compagnies aériennes différentes.

Premier réflexe, les bornes électroniques pour faire le check-in ; en 5minutes, nous sortons les billets et direction le guichet pour déposer les bagages. Et c’est là que l’on fait un dur retour dans la réalité… on dirait la France et son organisation un peu légère : un seul guichet ouvert avec un gus qui pétouille derrière son ordinateur. La file de passager augmente mais le gus reste toujours stone derrière son ordinateur. Puis arrive une demoiselle qui se poste en dehors, vers nous quoi, et invite les gens à passer vers une borne semblable à celle d’où nous venions d’imprimer les billets. Peu à peu, d’autres gus de KLM arrivent et mettent en route les guichets… on voit qu’il est 09h00am et c’est comme les magasins, c’est juste pas ouvert à cette heure-là ! On s’excuse d’avoir un avion et de vouloir être un peu en avance.
Au final, j’espérais avoir un guichet conventionnel de libre mais non, c’est la demoiselle qui se libère avant les autres et du coup, elle nous refait passer à la borne. Subitement, elle se rend compte qu’on a déjà ce qu’il faut et elle nous refait attendre pour qu’un gars du guichet se libère. Bref, enregistrement chia** à souhait, la journée va être longue. (Et désolée pour les français… en fait sur ce coup-là, ils sont bien plus efficaces)

Au bout de 15 minutes, le check-in prend fin, yes ! Hé bien non c’est n’est pas terminé. Vu que nous sommes étrangers (un truc dans ce goût-là), nos bagages doivent passer aux rayons X. Ah d’accord, pas de problème, faites ! Ah ben non, à nous de faire… nous prenons nos bagages et direction une énorme machine (pouvons pas la louper, c’est écrit X rayon dessus) et on dépose nos bagages derrière la longue file de valises déjà entassée. On hésite un moment avant de partir : s’il y a un soucis et qu’ils doivent ouvrir les valises, ils font comment avec les cadenas ? On attend 5 minutes et pour finir, on tourne les talons. Tant pis s’ils nous défoncent tout.

 Le coup des bagages terminé, direction la porte F28 sauf erreur de ma mémoire. Nous arpentons 10 minutes les corridors et, au moment de grimper à l’étage, petit contrôle et grosse file d’attente. C’est quoi, déjà les bagages à main ? Mais non, on voit les portiques à l’étage pour ça. On patiente sagement avec tout le monde et apprenons ensuite qu’ils sont entrain de tester de nouvelles normes de sécurités TSA et se sont des gus TSA qui nous prennent les passeports, regardent dedans, t’appelle par ton prénom avec le super accent américain où c’est tout juste si tu comprends puis fini par te laisser aller. Tout ça sans sourire (mais pas non plus en tirant la gu****, donc ça pourrait être pire). Ensuite, contrôle des bagages à main ; le personnel est nettement plus souriant ! Comme d’habitude, on se déshabille (pour une fois, je garde mes chaussure aux pieds, chouette !) on passe tranquillement cette étape. Nous arrivons à la porte et patientons 2h jusqu’à l’embarquement qui devrait avoir lieu dès 12h50. (C’est durant ce moment que je rédige et publie l’article sur le dernier hôtel)

01h00pm, l’embarquement commence. Nous sommes appelés par rangées de numéros du plus grand au plus petit. Autrement dit, l’avion est rempli par le fond. Nous prenons place et 30minutes plus tard, 02h00pm, nous entamons le décollage. Comme déjà indiqué, nous sommes dans un avion KLM – baleine bleue selon l’appellation de Tocaj – qui est énorme. En effet, il y a deux étages de passagers et pour notre part, nous sommes en bas, vers un hublot. Le Tocaj se pose à son hublot et moi à côté… j’attends impatiemment mon futur voisin puisque la compagnie nous a annoncé à l’embarquement que l’avion est plein. Et là, c’est un petit homme (petit de taille et de ventre !) qui vient se poser. Oufff, il marche tout seul et ne tousse pas ! Il ne dit pas un mot mais pas grave, je ne voulais pas lui tailler une bavette ; l’essentiel est là, il est discret et ne prend pas de place (pas plus que la sienne tout du moins).

C’est sur cette note positive que nous décollons tranquillement et à l’heure prévue. L’avion, boeing 747, est tellement gros que je ne sens rien au décollage, même pas les g habituels des petits coucous. Le voyage doit durer 10h et on sent que ça va être long. Cet avion est certes plus gros que celui de l’allée mais la place intérieure me semble plus petite. Même si on a pas une rangée de 4 sièges rien que pour nous néanmoins, ça nous semble plus étroit. M’enfin, laissons passer le temps… temps interminable puisque nous dormons à peine 2h sur tout le trajet (les américains derrière ne sont pas discrets et mettent des coups  de pied dans mon siège, ça aide pas trop à s’endormir).

Le vol se passe sans encombres, peu de turbulences et nous atterrissons à l’heure à Amsterdam, il est 09h00 samedi 16 juin (et il y a 10h, nous décollions à 02h00pm vendredi 15 juin de LAX).
De là, nous débarquons et nous dirigeons directement à la porte d’embarquement pour Genève. Nous passons une douane (car retour dans l’espace Schengen) puis le contrôle des bagages à main. Chose surprenante à ce contrôle, notre sac à dos ne passe pas alors qu’à Los Angeles, tout était ok. Du coup, une gentille dame doit fouiller dedans et elle nous sort nos tickets d’essence de la voiture et tous les câbles/chargeurs d’ordi, Iphone, Mac… de quoi faire une bombe J Le sac repasse le contrôle et là c’est tout bon. Nous rangeons notre fourbi et continuons le trajet jusqu’à la porte d’embarquement, C10.

Il est 09h30 lorsque nous arrivons et nous posons pour n’embarquer qu’à 11h30am. Le temps passe très lentement et la fatigue se fait sentir. Je m’endors à moitié tandis que le Tocaj se promène. Vers 11h20, nous constatons que l’avion n’est pas là… chouette, on sera en retard ! Puis vers la demie, il arrive enfin. Au final, nous embarquons à 11h45 et décollons vers 12h15 pour un vol d’1h30. Il s’agit de nouveau d’un avion KLM – baleine bleue dixit Tocaj – mais nettement plus petit. Nous ne sommes pas assis vers un hublot pour une fois, ce qui ne me déplaît pas car enfin, je serai en bout de piste et pourrai aller pisser sans déranger quelqu’un !

Il est 13h30 lorsque nous atterrissons à Genève et nous partons en direction du retrait de nos bagages de soute, en espérant qu’ils aient suivis ! Et c’est bien le cas, ils sont là… la grande valide est intacte quant à la petite, l’anse a été explosée ; il ne me reste plus que 2 tiges de fer sur lesquelles appuyer simultanément pour allonger l’anse et pouvoir rouler la valise. Les dégâts pourraient être pires ma foi… toutefois la valise a du se prendre une bonne pêche !

14h05 (heure suisse, youpiii !), nous prenons notre train en gare de Genève Aéroport en direction de Neuchâtel. Ça fait du bien de retrouver ses repaires et de parler français ! Du coup, entre l’atterrissage de l’avion, la récupération des bagages et le train, le timing est parfait ! Nous partons pour 1h15 de train jusqu’à Neuchâtel où Morphée nous accueille dans ses bras de velours. Nous débarquons ensuite à Neuchâtel pour sauter dans le train du Valtra (encore une fois les horaires sont respectés et le timing est parfait).

16h15, nous posons pied à terre à Môtiers et marchons 10-15minutes pour rentrer à la maison. Le temps de dire bonjour à nos voisines et hop, nous jouons les ermites et nous cloîtrons à la maison. On ne devrait pas dormir et attendre le soir mais là c’est impossible… nous ouvrons les valises, rangeons 2-3 trucs et dormons !

Au final, longue journée qui se passe très bien. Le décalage horaire est nettement plus méchant qu’à l’aller mais on devrait bien s’en remettre grâce au dimanche de repos (heureusement qu’on l’a celui-là 🙂 ).

7ème hôtel : BW PLUS Sunset Plaza

Nous terminons notre voyage dans un nouveau Best Western situé sur le Sunset Boulevard, dans le quartier West Hollywood. Voilà qui est fort pratique car ainsi, nous ne sommes pas loin des boulevards de Santa Monica et d’Hollywood.

Hotel Best Western Plus Sunset Plaza, Los Angeles, Californie

Nous débarquons à l’hôtel vers 05h00pm ; vu que nous sommes en ville, c’est déjà la croix et la bannière pour trouver le parking, qui normalement se trouve à proximité. Nous faisons donc déjà un tour de quartier dans une circulation assez dense afin de trouver une place de parc provisoire ; heureusement, il y a les places avec parcmètres !

Par la suite, rendez-vous à la réception de l’hôtel pour prendre possession de notre chambre et connaître l’emplacement de ce fameux parking. Ce dernier se trouve effectivement sous le bâtiment et il faut se rendre dans la rue derrière pour trouver l’entrée. Rien de bien méchant maintenant qu’on le sait. Ah et encore un détail : c’est 16$ par nuit ! Un peu moins drôle que dans la brousse… on reconnaît être dans l’ambiance de ville. En revanche, le personne est toujours sympathique, pas de problème.

Une fois la voiture parquée, on grimpe direction notre chambre qui est au 2ème étage.  La réception se trouve au 3ème étage, ainsi que la salle du breakfast et la piscine est au 1er étage. Nous découvrons une jolie pièce avec un grand lit double, bureau, TV, coin machine à café/thé. La salle de bain est une petite pièce sur le gauche en entrant et est faite de carrelage jusqu’au plafond et d’un évier en marbre sans oublier la petite baignoire.

L’endroit est sympathique, propre et moderne (tout du moins rénové). Une petite fenêtre donne sur la piscine ; à priori, c’est un peu une cours intérieure ce qui fait que nous ne donnons pas sur la rue et sommes protégés du bruit. En revanche, l’hôtel est un ancien bâtiment avec planchers. Cela a son charme bien entendu mais les clients situés au 3ème étage juste en-dessus de nous ne sont pas des poids plumes ou ne savent pas faire discret et parfois même après 10h00pm.

Le petit-déjeuner continental est appréciable et offre toute une variété de plats, comme dans les autres Best Western. C’est encore une fois du Self-service et la vaisselle est jetable. Là encore, il faut donner des tips aux personnes de l’hôtel qui renflouent les plats et tout mais nous avouons parfois oublier de le faire.

Bien que nous ne fassions 2 nuits à cet endroit, nous ne profitons pas de la piscine et préférons être coincés dans les bouchons sur les boulevards, chacun son truc J Nous constatons aussi la présence d’une salle de fitness (pour le SPA, nous n’en n’avons pas vu exceptionnellement).

Hotel Best Western Plus Sunset Plaza, Los Angeles, Californie

Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de ce dernier hôtel dans lequel, nous passons 2 nuits. Il est bien situé par rapports aux boulevards et nous sommes à deux pas de la Sunset Plaza où nous trouvons quelques restaurants (dont le Clafoutis de l’autre soir) et magasins en tout genre (habits, décorations, meubles, etc).

Encore un dernier hôtel que nous recommandons !

Jour 9 : Los Angeles et ses environs

Aujourd’hui est notre dernier jour libre au pays de l’oncle Sam et nous comptons marquer la fin définitive et officielle de ce voyage par une visite des boulevards d’Hollywood et de Santa Monica.Puisque nous nous trouvons dans le quartier West hollywood, nous sommes déjà proches des 2 boulevards mentionnés précédemment. Cela nous permet de nous définir un petit itinéraire (ce qui est recommandé vu l’étendue de la ville) et ainsi planifier notre journée.

Première étape, Hollywood Boulevard : nous partons de l’hôtel à 09h00am et nous dirigeons vers l’Est à pied. Nous choisissons d’aller à pied car les parkings ne sont pas aussi nombreux et faciles à trouver dans cette ville. Sans compter que, la plupart du temps, il y a un valet de parking à qui il faut confier les clés et payer le travail. Donc nous sommes à pieds et selon le fidèle Ipad, nous aurons environ 1h de marche avant d’atteindre le fameux « Walk of fame » d’Hollywood Boulevard.
La journée s’annonce sportive et le soleil a du mal à percer la couche nuageuse. Il ne fait pas non plus très chaud, de l’ordre de 15-18°. Les derniers jours passés ne nous ont pas habitués à ça 🙂 Toutefois, la météo n’annonce pas de pluie donc nous partons habillé un minimum sans veste de pluie. Nous commençons par longer le Sunset Boulevard, bifurquons par l’avenue Laurel et retrouvons le tout début du boulevard Hollywood. Jusque-là, mise à part de superbes résidences et les mille possibilités de se faire écraser par une voiture qui sort de sa propriété, rien de bien différent de chez nous. Nous rencontrons quelques personnes qui promènent leurs chiens (pas de robidog ici, attention les crottes !) et qui nous saluent en passant… donc l’amabilité est toujours au taquet dans le coin !

Peu à peu, à mesure que nous avançons sur le boulevard, nous distinguons les grandes enseignes des magasins, cafés, théâtres. Subitement, nous baissons les yeux et que voyons-nous ? Les fameuses étoiles du Walk of Fame ! Personnellement, je m’imaginais une série d’étoiles sur un bout de trottoir bien précis mais non, c’est tout le long du boulevard qu’il y en a ! Ainsi, nous passons 2-3 heures à sillonner la rue, les yeux rivés par terre et les Iphones dégainés, les vrais touristes.

Walk of Fame, Hollywood Boulevard

Etoile de Martin Scorsese sur le Walk of Fame, Hollywood Boulevard

Il est 09h30am lorsque nous commençons d’un côté de la rue et nous sommes peu nombreux ; la plupart des commerces sont encore fermés et ouff pour nous, les cars de touristes asiatiques n’ont pas encore débarqués. Nous marchons donc le long du boulevard et arrivons au fameux Dolby Theater (anciennement Kodak Theater mais vu qu’ils ont fait faillite, a plus !) situé à peu près au milieu du boulevard. Là, une petite pause étoile pour photographier les marques des mains et des pieds de certaines stars, donc Michael Jackson par hasard, et ensuite, nous reprenons le chemin. Nous tentons d’entrer dans le HardRock Café mais hélas, toujours fermé. Tout au long de notre marche, nous rencontrons bien une vingtaine de types qui tentent de nous vendre leur fameux « hollywood Tours » en bus… c’est le truc qui agace vite et ils insistent en plus.

Mains et pieds de Michael Jackson sur le Walk of Fame, Hollywood Boulevard

Presque vers la fin du boulevard, nous commençons un peu à fatiguer ; petit arrêt dans une boutique de souvenir où nous achetons quelques bricoles et ensuite, arrêt au Levi’s store du coin pour des jeans (107$ pour 2 paires de jeans Levis 501 contre 120frs la paire en Suisse, ça vaut déjà l’os même si nous aurions pu trouver moins cher dans la ville de la démesure).
Nous reprenons notre bonhomme de chemin de l’autre côté de la rue, les yeux toujours collés au sol. Il est 10h30am lorsque nous arrivons au bout du Walk Of Fame (et les touristes affluent en masse !). Du coup, discrètement, nous nous éclipsons du coin et rejoignons le gros boulevard parallèle, le Sunset Boulevard. Comme c’est celui où se dresse notre hôtel, nous le longeons tranquillement à pied et vers 12h00am, nous arrivons à l’hôtel (sans oublier un petit arrêt au Starbucks Coffee juste en face, pour le goût de leur frappuccino bien entendu). Entre temps, le soleil a timidement percé la couche de nuages et se met a bien réchauffer l’atmosphère.

La première étape du jour étant terminée, nous passons à la seconde : Santa Monica Boulevard et le End of Lane de la Route 66 ! Cette fois, ayant fait notre quota de marche le matin, nous prenons la voiture. A peine sortit du parking que nous nous embarquons sur le fameux boulevard Santa Monica (il doit aussi être bien long celui-là, quelques kilomètres). Nous parcourons ainsi un bon bout de chemin sur l’Ouest, contre l’océan. Nous passons par Beverly Hills et arrivons en bout de piste à l’océan, en face du ponton de la baie de Santa Monica. C’est incroyable de voir que, malgré cette ville et sa grandeur, on y trouve beaucoup de coin verts tels que parcs et le plus souvent bordés de fleurs. En gros, à chaque endroit où c’est possible, les américains nous reproduisent le jardin Anglais de notre Neuchâtel. Ça donne une belle allure… et comme c’est la ville de la démesure, ils font les choses en grand et le font bien.

Beverly Hills, Los Angeles, Californie

Évidemment, c’est le début d’après-midi et il y a pas mal de circulation. Les places de parcs dans le coin deviennent rares. Nous trouvons finalement à nous parquer mais assez loin du célèbre ponton. Tant pis, c’est mieux que rien ! Le parcmètre chargé pour 1h, nous partons à pied direction du ponton et prenons quelques photos de ce magnifique panorama qu’est l’océan et cette grande plage. Il faut savoir que nous ne sommes pas à raz la plage mais en-dessus ; en effet, au bord de la plage se situent des bicoques mais aussi l’autoroute. Du coup, nous passons une passerelle au-dessus de cette dernière et hop, nous sommes sur la piste piétons (il y a la cyclable juste à côté encore) proche de la plage. Je tente une petite marche dans le sable mais outch, c’est trop chaud !

Fin de la Route 66 à l'extrémité du Santa Monica Boulevard

Nous mettons 45 minutes à arriver au ponton, juste le temps de prendre en photo le panneau signifiant la fin de la Route 66, une virée rapide au bout du ponton et nous repartons presque en courant à la voiture (car les policiers américains sont réputés tatillons et se prendre un PV le dernier jour, c’est un peu c** !). Nous arrivons à la voiture et pas de PV, ouff ! Du coup, nous nous rembarquons et nous parquons plus proche du ponton. Et on y retourne !

Panneau fin de la Route 66 sur le Santa Monica Pier (ponton)

Panneau fin de la Route 66

La vue de l’océan de là-dessus est superbe et avec le beau temps, c’est génial. Il y a pas mal de monde et aussi plein de petits snacks dans tous les coins. Nous mangeons un truc sur le pouce et passons notre temps à arpenter vraiment tranquillement le ponton. Une petite pensée pour mes « schlarp » d’ailleurs ; marcher sur ces poutres en bois les ont détruites (bon ok, je sais pas marcher correctement). Nous avons pu prendre de superbes photos de l’océan et des plages, c’est vraiment un beau panorama et bon, c’est l’océan, ce n’est pas rien. Il fit assez beau et chaud (pas trop car on pourrait dire qu’il y a du mistral vu que bord d’océan 🙂 ).

Vue panoramique de la Plage de Santa Monica

Le dernier magasins de souvenirs sur le Santa Monica Pier

La journée se passe tranquillement et vers 05h00pm, nous quittons la baie de Santa Monica en voiture avec l’intention d’aller photographier de plus près les fameuses lettres Hollywood situées sur les montagnes, un peu derrière l’Hollywood boulevard visité ce matin. Hélas, au final, nous n’aurons pas les photos : il nous faut 1h pour parcourir 4 km sur le boulevard de Santa Monica. Hé oui, ce sont les heures de pointes et nous réalisons et goûtons au bonheur des bouchons… Pour finir, nous rejoignons tant bien que mal notre hôtel, il est 06h15pm (alors qu’en temps normal, nous aurions pu  y être en 20 minutes).

Le temps de se reposer un peu et vers 07h30pm, nous sortons faire notre dernier souper dans le coin. Pour ce faire, nous choisissons le Saddle Ranch situé juste en face de l’hôtel. Le décor est à la hauteur du nom, il s’agît d’un bâtiment fait tout de bois et décoré façon Ranch avec, au centre, un coin rodéo avec une monture articulée n’attendant que le prochain fou furieux pour se mettre en mouvement. Nous n’assisterons pas à ça, l’heure n’est plus à ça mais au match de basket ball entre l’équipe de Miami et d’Oklahoma.  Il semble que ce soit bien le sport national au vu du nombre de regards tournés vers les écrans TV tout au long du souper (sans parler des exclamations suites aux paniers !). Le Tocaj et moi prenons une dernière fois un bon gros morceau de viande à l’américaine et nous voilà repus jusqu’à demain matin.

Restaurant Saddle Ranch, Sunset Strip, West Hollywood

Notre dernière journée s’achève donc sur cette note positive et nous sommes heureux d’être arrivés jusque-là, sans aucuns soucis et avec un énorme plaisir. Demain est le jour du départ et nous n’aurons pas le temps de retourner en ville, ce sera direction l’aéroport directement !