Jour 2: de Palo Alto à Sacramento

24 juillet 2018, nous prenons la route et quittons Palo Alto pour rejoindre la grande ville de Sacramento. Le soleil est avec nous tôt ce matin, les crèmes solaires restent à portée de pattes; il ne fait que 19’, il est 9h. Selon Google, nous allons parcourir 182 miles pendant environ 4h25.
Nous avons le temps et décidons de ne pas passer par le Golden Gate Bridge via San Francisco mais de passer par l’autre bord de la baie, Oakland, Berkeley, Richmond.
Le paysage est assez étrange car nous quittons le bitume, béton et building pour un paysage fait de marécage et canaux puants créées par l’homme. Difficile à expliquer… il faut s’imaginer des rizières (si si!) séparées par des barrières de boue puante. Sympathique non?
Suite à ce paysage, nous arrivons gentiment dans des zones plus arides où le jaune est la couleur qui domine le sol, parsemée par (grands) endroits de noir, marque des feux de forêts passés par là. Pour l’heure, pas de feux en cours sur notre route.
Ensuite vient le contraste saisissant; nous entrons dans la vallée de Napa, lieu connu pour ses vignes et son vin. Le contraste est flagrant entre les zones de terre arides, brulées par le soleil et visiblement en manque d’eau et les vignes, bien vertes et feuillues à souhait.
Après avoir fait une pause « Starbucks » dans la ville même de Napa, nous visitons un poil (oui un poil, genre 15minutes de marche dans les rues, ensuite la chaleur fini par ravoir raison de notre volonté!) et nous découvrons une ville très moderne et chic, presque un peu trop! Pas un clochard qui trône le long d’un trottoir, ceux-ci sont justement ultra propre, de beaux magasins aux vitrines décorées avec délicatesse, pas mal de magasins de déco pour la maison (pas style Casa ou Depot, loin de là). Les magasins d’habits affichent fièrement la période des soldes, 50$ la petite robette soldée, incroyable! Vu la superficie de tissu visible, ce doit être de la soie à ce prix-là…
Bref, jolie ville de bourgeois à mon sens mais jolie quand même.
Nous continuons notre périple par la montage, but du chemin: lac Berryessa
Ce petit lac aux eaux calmes est un endroit vraiment sympa. Je ne sais pas au quotidien mais ce jour, peu de touriste à part nous et un groupe d’asiatique ou chinois en goguette. Nous avons même fait trempette et étonnamment, l’eau est presque chaude. Finalement, même si c’est dans la montagne, la température de l’air est à 38’, celle de l’eau peut bien être élevée aussi.
Sur place, nous remarquons la présence d’une 10aine de pick-up équipés de remorque à bateaux. Vu qu’il y a une rampe d’accès à la berge pour les véhicules, l’endroit semble très prisé des locaux pour venir mettre à l’eau leur barque, s’éclater un moment, puis recharger la remorque et repartir. Ici pas de port mais beaucoup de personnes semble détenir un bateaux (à moteur tout simple) dans son garage.
Nous redescendons de la montage pour rejoindre Sacramento; la température extérieure est stable, 38’ toujours. L’air est très sec, c’est supportable (et merci à la climatisation de la voiture qui tourne à plein régime). En revanche, poser le pied sur le goudron bien noir c’est comme s’il faisait 50’. Je me demande comment fait ce goudron pour ne pas fondre et se coller à nos roues et nos baskets (chez nous, il en faut moins que ça pour que la route se déforme…). Mais je comprends aussi pourquoi la majorité des autoroutes sont faites de béton. C’est pas plat, ça fait du bruit mais ça tient.
Nous arrivons enfin à Sacramento, après les fidèles ralentissements qui sévissent à l’entrée des grandes villes. Notre hôtel est proche de l’autoroute, nous le rejoignons assez rapidement. Et comme il est équipé d’une piscine, le maillot de bain frémit déjà au fond de la valise…

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