Jour 10 : le retour des States…

Et voilà, ce sont les toutes dernières heures que nous passons sur le territoire américain ! Même si l’ambiance grande ville est moins agréable que le désert, c’est quand même avec un poil de regret que nous quittons le pays.

Il est 08h15am lorsque nous quittons l’hôtel ; les clés de la chambres sont rendues, le parking est payé et la voiture est chargée de nos valises. Nous profitons pour jeter les quelques vivres achetées et non consommées notamment quelques bouteilles d’eau. A ce sujet, vivement le retour à la maison car notre eau pleine de calcaire est, ma foi, mille fois meilleure que celle des USA ! Mais selon le guide,  les réglementations hygiéniques sur l’eau là-bas sont tellement strictes que, malgré les goûts parfois de vieille citerne et d’autre fois de chlore, il est quasiment impossible de tomber sur de l’eau non-potable, oufff !

Notre première étape du jour, déposer la tuture au centre Alamo proche de l’aéroport. Selon le GPS, il nous faut 30minutes pour nous y rendre. Selon les conditions du jour de la route, nous mettons effectivement 30 minutes + 15 minutes de marge pour faire le plein d’essence (hé voui, faut la rendre pleine) et tourner en rond quelques instants avant se remettre sur la bonne route (là c’est le sens d’orientation huîtresque de la blonde qui a frappé 🙂 ). Nous trouvons enfin l’entrée du parc Alamo et ensuite, plus moyen de se tromper ; du personnel de l’agence est là à chaque coin et nous guide sur l’emplacement final où arrêter la voiture. De là, le temps de sortir les bagages et le gus vient scanner le code-barres collé à la vitre et nous sort notre reçu : 399$. Ce montant comprend une taxe de je-sais-plus-quoi et la taxe de dépôt ailleurs-qu’où-on-la-prise qui elle, se calcul selon le nombre de kilomètres (ou miles) effectués. De toute façon, nous n’avons pas le temps de chipoter… on embarque son reçu et on saute dans le shuttle –LAX qui se situe à 5 mètres pour l’aéroport. De nouveau, la simplicité de la chose est appréciable ; l’arrêt de bus est à côté de l’endroit où on dépose la voiture et le chauffeur de bus est très sympa, t’aide à mettre des valises et te demande avec quelle compagnie tu voyages. Au début, nous pensons que c’est pour sa gouverne personnelle mais en réalité, c’est pour savoir à quel terminal il doit nous larguer.
Pour notre part, nous devons descendre au terminal 2, pour KLM AirLines. Nous entrons dans l’aéroport et là, surprise, on dirait celui de Genève mais en moins beau, avec plus de monde et moins de place. Evidemment, nous sommes dans la zone Terminal 2 qui, à elle seule, est grande comme l’aéroport tout entier de Genève. Sauf erreur, LAX (abréviation du nom de Los Angeles International AirPort), ce sont 8 terminaux dont chacun ayant au minimum 10 compagnies aériennes différentes.

Premier réflexe, les bornes électroniques pour faire le check-in ; en 5minutes, nous sortons les billets et direction le guichet pour déposer les bagages. Et c’est là que l’on fait un dur retour dans la réalité… on dirait la France et son organisation un peu légère : un seul guichet ouvert avec un gus qui pétouille derrière son ordinateur. La file de passager augmente mais le gus reste toujours stone derrière son ordinateur. Puis arrive une demoiselle qui se poste en dehors, vers nous quoi, et invite les gens à passer vers une borne semblable à celle d’où nous venions d’imprimer les billets. Peu à peu, d’autres gus de KLM arrivent et mettent en route les guichets… on voit qu’il est 09h00am et c’est comme les magasins, c’est juste pas ouvert à cette heure-là ! On s’excuse d’avoir un avion et de vouloir être un peu en avance.
Au final, j’espérais avoir un guichet conventionnel de libre mais non, c’est la demoiselle qui se libère avant les autres et du coup, elle nous refait passer à la borne. Subitement, elle se rend compte qu’on a déjà ce qu’il faut et elle nous refait attendre pour qu’un gars du guichet se libère. Bref, enregistrement chia** à souhait, la journée va être longue. (Et désolée pour les français… en fait sur ce coup-là, ils sont bien plus efficaces)

Au bout de 15 minutes, le check-in prend fin, yes ! Hé bien non c’est n’est pas terminé. Vu que nous sommes étrangers (un truc dans ce goût-là), nos bagages doivent passer aux rayons X. Ah d’accord, pas de problème, faites ! Ah ben non, à nous de faire… nous prenons nos bagages et direction une énorme machine (pouvons pas la louper, c’est écrit X rayon dessus) et on dépose nos bagages derrière la longue file de valises déjà entassée. On hésite un moment avant de partir : s’il y a un soucis et qu’ils doivent ouvrir les valises, ils font comment avec les cadenas ? On attend 5 minutes et pour finir, on tourne les talons. Tant pis s’ils nous défoncent tout.

 Le coup des bagages terminé, direction la porte F28 sauf erreur de ma mémoire. Nous arpentons 10 minutes les corridors et, au moment de grimper à l’étage, petit contrôle et grosse file d’attente. C’est quoi, déjà les bagages à main ? Mais non, on voit les portiques à l’étage pour ça. On patiente sagement avec tout le monde et apprenons ensuite qu’ils sont entrain de tester de nouvelles normes de sécurités TSA et se sont des gus TSA qui nous prennent les passeports, regardent dedans, t’appelle par ton prénom avec le super accent américain où c’est tout juste si tu comprends puis fini par te laisser aller. Tout ça sans sourire (mais pas non plus en tirant la gu****, donc ça pourrait être pire). Ensuite, contrôle des bagages à main ; le personnel est nettement plus souriant ! Comme d’habitude, on se déshabille (pour une fois, je garde mes chaussure aux pieds, chouette !) on passe tranquillement cette étape. Nous arrivons à la porte et patientons 2h jusqu’à l’embarquement qui devrait avoir lieu dès 12h50. (C’est durant ce moment que je rédige et publie l’article sur le dernier hôtel)

01h00pm, l’embarquement commence. Nous sommes appelés par rangées de numéros du plus grand au plus petit. Autrement dit, l’avion est rempli par le fond. Nous prenons place et 30minutes plus tard, 02h00pm, nous entamons le décollage. Comme déjà indiqué, nous sommes dans un avion KLM – baleine bleue selon l’appellation de Tocaj – qui est énorme. En effet, il y a deux étages de passagers et pour notre part, nous sommes en bas, vers un hublot. Le Tocaj se pose à son hublot et moi à côté… j’attends impatiemment mon futur voisin puisque la compagnie nous a annoncé à l’embarquement que l’avion est plein. Et là, c’est un petit homme (petit de taille et de ventre !) qui vient se poser. Oufff, il marche tout seul et ne tousse pas ! Il ne dit pas un mot mais pas grave, je ne voulais pas lui tailler une bavette ; l’essentiel est là, il est discret et ne prend pas de place (pas plus que la sienne tout du moins).

C’est sur cette note positive que nous décollons tranquillement et à l’heure prévue. L’avion, boeing 747, est tellement gros que je ne sens rien au décollage, même pas les g habituels des petits coucous. Le voyage doit durer 10h et on sent que ça va être long. Cet avion est certes plus gros que celui de l’allée mais la place intérieure me semble plus petite. Même si on a pas une rangée de 4 sièges rien que pour nous néanmoins, ça nous semble plus étroit. M’enfin, laissons passer le temps… temps interminable puisque nous dormons à peine 2h sur tout le trajet (les américains derrière ne sont pas discrets et mettent des coups  de pied dans mon siège, ça aide pas trop à s’endormir).

Le vol se passe sans encombres, peu de turbulences et nous atterrissons à l’heure à Amsterdam, il est 09h00 samedi 16 juin (et il y a 10h, nous décollions à 02h00pm vendredi 15 juin de LAX).
De là, nous débarquons et nous dirigeons directement à la porte d’embarquement pour Genève. Nous passons une douane (car retour dans l’espace Schengen) puis le contrôle des bagages à main. Chose surprenante à ce contrôle, notre sac à dos ne passe pas alors qu’à Los Angeles, tout était ok. Du coup, une gentille dame doit fouiller dedans et elle nous sort nos tickets d’essence de la voiture et tous les câbles/chargeurs d’ordi, Iphone, Mac… de quoi faire une bombe J Le sac repasse le contrôle et là c’est tout bon. Nous rangeons notre fourbi et continuons le trajet jusqu’à la porte d’embarquement, C10.

Il est 09h30 lorsque nous arrivons et nous posons pour n’embarquer qu’à 11h30am. Le temps passe très lentement et la fatigue se fait sentir. Je m’endors à moitié tandis que le Tocaj se promène. Vers 11h20, nous constatons que l’avion n’est pas là… chouette, on sera en retard ! Puis vers la demie, il arrive enfin. Au final, nous embarquons à 11h45 et décollons vers 12h15 pour un vol d’1h30. Il s’agit de nouveau d’un avion KLM – baleine bleue dixit Tocaj – mais nettement plus petit. Nous ne sommes pas assis vers un hublot pour une fois, ce qui ne me déplaît pas car enfin, je serai en bout de piste et pourrai aller pisser sans déranger quelqu’un !

Il est 13h30 lorsque nous atterrissons à Genève et nous partons en direction du retrait de nos bagages de soute, en espérant qu’ils aient suivis ! Et c’est bien le cas, ils sont là… la grande valide est intacte quant à la petite, l’anse a été explosée ; il ne me reste plus que 2 tiges de fer sur lesquelles appuyer simultanément pour allonger l’anse et pouvoir rouler la valise. Les dégâts pourraient être pires ma foi… toutefois la valise a du se prendre une bonne pêche !

14h05 (heure suisse, youpiii !), nous prenons notre train en gare de Genève Aéroport en direction de Neuchâtel. Ça fait du bien de retrouver ses repaires et de parler français ! Du coup, entre l’atterrissage de l’avion, la récupération des bagages et le train, le timing est parfait ! Nous partons pour 1h15 de train jusqu’à Neuchâtel où Morphée nous accueille dans ses bras de velours. Nous débarquons ensuite à Neuchâtel pour sauter dans le train du Valtra (encore une fois les horaires sont respectés et le timing est parfait).

16h15, nous posons pied à terre à Môtiers et marchons 10-15minutes pour rentrer à la maison. Le temps de dire bonjour à nos voisines et hop, nous jouons les ermites et nous cloîtrons à la maison. On ne devrait pas dormir et attendre le soir mais là c’est impossible… nous ouvrons les valises, rangeons 2-3 trucs et dormons !

Au final, longue journée qui se passe très bien. Le décalage horaire est nettement plus méchant qu’à l’aller mais on devrait bien s’en remettre grâce au dimanche de repos (heureusement qu’on l’a celui-là 🙂 ).

Une réflexion au sujet de « Jour 10 : le retour des States… »

  1. Voilà c’est la fin aussi pour nous du plaisir de vous lire !!!!
    Merci de nous avoir fait partager tous ces instants magiques de ce magnifique voyage.
    Et maintenant retour à la vie courante…. en attendant peut-être le prochain !
    On se réjouit de vous revoir, gros bisous <3

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