Retour en Suisse!

11 août, 20ème et dernier jour de vacances sur sol américain.
La voiture est rendue et nous prenons la navette pour rejoindre l’aéroport. Je ne cache pas que nous avons un petit pincement de quitter tout ça!

Arrivés à l’aéroport, nous avons bien le temps! Nous faisons le check-in histoire de se débarrasser des grosses valises et grignotons les cookies qu’il nous reste. Nous vidons les gourdes d’eau, mettons les bouteilles PET à la poubelle, bref tout ce qu’il faut pour passer le contrôle sans souci! Dans tout cela, nous avons oublié de mettre le doudou « petit pois » aux rayons X de contrôle mais un Monsieur sécurité rattrape bien vite cette lacune.

S’en suit un moment d’attente; l’aéroport de San Diego est assez petit au final mais tant mieux, ça nous évite de courir. Nous nous posons à une terrasse et commandons une pizza pour la plus grande joie de fillette! L’heure d’embarquement arrive, nous passons en premier grâce à l’enfant que nous traînons. Je suis mauvaise langue, c’est fillette qui nous traîne car elle se réjouit de reprendre l’avion, de revoir la maison, les copains. Nous aussi mais bon, on était bien ici quand même!
Places trouvées, nous nous posons et préparons pour un voyage de 10h53 précisément à bord de l’Airbus A340 d’Edelweiss. J’ai garde toujours l’espoir un jour de goûter à la classe business de ces avions, il y a un place folle, surtout pour dormir!Nous décollons à l’heure, passons le voyage entre repas, films, court dodos (oui bien trop court) et nous arrivons à 15h43 sur sol Suisse. Le vol a été très serein, très peu de turbulences, beaucoup d’enfants mais assez calmes et seulement l’un d’eux à vomit, à l’atterrissage (seul moment où il y a vraiment eu des remous de haut en bas).

Aéroport de Zurich: égal à lui-même! On suit le chemin pour prendre le métro, passage du contrôle douanier (chéri s’essaie au contrôle automatique, fillette et moi faisons la file pour le contrôle traditionnel par un suisse-allemand assez sympa). Attente de nos bagages, longue attente mais nous les retrouvons finalement et hop, nous sautons dans le train pour Neuchâtel. Premier train bondé jusqu’à ZRH Hauptbahnhof car c’est la traditionnelle Streetparade ce week-end. Ensuite train plus calme et nous sombrons dans un sommeil, oui c’est plus fort que le chocolat, le soleil, le nutella, on veut dormir!

Nous retrouvons finalement notre maison et même le voisin qui nous a vu arriver: il est 19h30. Tout est comme nous l’avions laissé, les plantes ont bien été soignées, les poissons en survécus (nourris également par le voisin) et notre premier réflexe: cuire une gamelle de pâtes et les manger rien qu’avec du fromage râpé, du gruyère! Que ça fait du bien! (La fondue et la raclette attendrons, vu notre état de fatigue, vaut mieux faire léger).

PS: je mets à jour cet article le 12.08, il est 5h du matin. Vive le décalage horaire!

Jour 14: Palm Springs

05 août. Réveil à 10h15 ce jour, nous faisons le marmottes!

Cette journée est classée farniente et piscine, au grand damne de chéri qui s’ennuie déjà rien qu’à y penser! Rituel du matin toutefois respecté: nous partons en ville en quête d’un breakfast. Le restaurant propose même des crêpes au Nutella, voilà fillette heureuse et gavée (même si pas aussi bonnes que celles de MamyBlue selon ses dires)!

Nous partons ensuite à pieds dans l’une des rues les plus actives de la ville; bien que l’on soit dimanche, les magasins sont ouverts comme un jour de semaine. Et il fait tellement chaud dehors, 45 degrés à peine midi passé que tout le monde fait la même chose: prendre le frais dans les magasins climatisés. Du coup, c’est Visa et Mastercard qui chauffent, entre les T-shirts, les tongs, quelques souvenirs par-ci par-là et la nourriture bien entendu. Nous passons d’ailleurs devant un Starbucks mais sans entrer cette fois: le chaud et l’abondance de nourriture au p’tit-déj’ nous a gavé… jusqu’à ce soir seulement!
Mise à part ça, cette ville est quand même très bourgeoise dans l’esprit; selon Google, la population qui y vit ou la font vivre est composé d’un bon 50% de vieux riches en retraite. Heureusement, il n’y a pas que ça mais ça explique en partie les bicoques énormes avec de belles pelouses vertes abondamment arrosées.

Et nous avons aussi admiré les gaillards en haut de leur grue qui tentent d’atteindre le haut des palmiers afin de leur couper les branches sèches ou plutôt, afin de leur laisser 4 branches vertes pour seule décoration. Le tout, à la tronçonneuse et en compagnie de 3-4 autres gars restés en bas qui battent des bras pour empêcher les branches tombantes d’arriver sur les voitures parquées. Vu le bruit que ça fait quand ça touche le sol, c’est pas aussi léger qu’on le croit!

Retour à l’hôtel en cours d’après-midi, nous profitons de la climatisation et du calme de la chambre puis nous descendons au bord de la piscine.
Exceptionnellement pas de photos pour cet article. L’iPhone a aussi de la peine au soleil, il est donc resté au « frais » dans son étui!

Jour 13: Joshua Tree National Park

04 août. Ce jour s’annonce radieux, il fait déjà plus de 30′ à 10h du matin, le soleil est avec nous et des touristes barbotent déjà dans la piscine (ou ont-ils passé la nuit dedans?).
Notre hôtel n’offre pas le petit-déjeuner, nous partons alors à pied pour un petit breakfast-lunch-dinner du coin très réputé. Et pour cause, le corridor pour rejoindre les toilettes (passage obligatoire pour fillette dans chaque resto!) est digne du Walk of Fame d’Hollylwood; on y trouve une foule d’assiettes d’or avec divers prix pour ce restaurant. Je crois que j’ai jamais vu ça!Estomacs remplis, nous partons pour le parc national Josuhua Tree; il s’agit d’un parc abritant des arbres de Josué essentiellement ou encore d’autres arbustes, buissons et cactus. Le parc se situe à 1h environ de Palm Springs et il faut débourser 30$ pour y entrer. Il y a également un beau panorama fait de roche et de sable.En cours d’après-midi, nous quittons le parc. Et comme la journée est très calme, je réussis à la pimenter malgré moi. Ayant adoré le musée de la Police de Phoenix, il me manquait encore de rencontrer des policiers en plein travail… Quoi de mieux qu’un excès de vitesse sous leur nez à la sortie du parc?! Si si… 45mph au lieu de 30 (enfin c’est moi qui le dit, le policier n’a pas précisé le dépassement). Bref, chéri et moi n’en menons pas large. C’est moi qui conduit et je suis en tong mais heureusement, ça ne se remarque pas (et pendant que Monsieur l’agent repart avec ma carte d’identité à sa voiture, hop je vire mes tongs et termine à pied nu sur les pédales!). Au final, un avertissement, un gros serment et good bye!

L’effet est remarquable et je suis désormais fichée pour « blonde au volant » dans l’état de Californie. Le plus frustrant c’est de voir dans nos rétroviseurs, l’agent se marrer à sa voiture avec son collègue (ils ont de belles dents!) en zieutant ma carte d’identité. Et lorsqu’il revient vers nous, de refaire sa grosse voix d’ours. Je ne lui demande pas « take a picture with you » mais j’avoue que ça m’a effleuré l’esprit.

Après cette petite aventure, retour à l’hôtel et piscine! Je crois que les touristes ont dormi dedans la nuit passée et ils sont encore et toujours dedans maintenant. L’un d’eux fête ses 40ans apparemment, quoi de mieux qu’une « Pool Party » le temps d’un week-end! (à noter comme idée!).

Jour 12: de Phoenix à Palm Springs

03 août. Après un petit-déjeuné bien garni, nous empaquetons une nouvelle fois nos affaires pour notre avant dernier hôtel situé à Palm Spings. Rebelote, 2 itinéraires possibles et comme d’habitude, nous prenons le plus long histoire de voir du pays. Au total, 6h de route.Nous effectuons d’abord presque 3h de route avant de faire un arrêt; ensuite nous visons un petit bled perdu dans lequel passe le Colorado River, la célèbre rivière qui vient de l’état qui porte le même nom, Colorado.L’endroit est joli pour prendre une photo mais surtout pas pour pic-niquer; il fait 45′, la chaleur est très pénible durant les quelques minutes où nous sommes hors de la voiture. C’est d’ailleurs cette température qui nous accompagne durant toute la route du jour… adieux Flagstaff et ses 20 degrés pluvieux!
Nous reprenons la route et roulons en évitant toujours soigneusement la Freeway du coin; les paysages se succèdent notamment de la plaine rocailleuse à la plaine herbeuse avec cactus. Puis les cactus se font rare, les bosquets aussi et nous distinguons au loin, des dunes de sable. De plus près, le sable paraît pur, fin, presque hypnotisant.Nous forçons un arrêt au seul point de vue disponible; je dis forçons car voyant la température extérieure indiquée par la voiture, ça ne donne pas envie. Une fois dehors, je m’aventure avec fillette à marcher sur la dune la plus proche; on ne fait pas long, il fait trop chaud et le sable est bouillant sous nos pieds. Mais l’effet est là… « maman, on pourrait faire un château de sable ici si on était le printemps »!L’endroit se nomme « Glamis Sand dune »; Google se fera un plaisir de donner plus de détail.
Nous repartons ensuite pour 2h de route. Un petit arrêt au Starbucks de la ville suivante, Brawley, 47 degrés et hop, nous arrivons à Bombey Beach. L’endroit est réputé à ce jour pour partir en ruine à cause du lac qui le longe, le Salton Sea. Ce lac s’est créé suite à une crue de la Colorado River puis le village s’est construit autour. Ce fut d’ailleurs une station balnéaire réputée! Mais peu à peu l’eau s’évapore laissant une grande concentration de sel dans l’eau restante; les poissons et oiseux sur place ne survivent pas. Les habitants du coin se font également de moins en moins nombreux; soit ils partent ou ils meurent car l’évaporation du lac fait ressortir la pollution due à l’agriculture locale.
Je vous avoue que cet endroit m’a paru glauque, peu rassurant; de voir des maisons en ruine et certaines habitées donne un drôle de sentiment surtout lorsque celles en ruine sont parfois pleines d’objets, comme si les gens étaient partit en urgence.Nous nous risquons même à tenter de rejoindre le bord du lac, à pied mais nous ne l’atteignons pas. Honnêtement, le peu de pas que nous faisons, je les regrette déjà: il fait 45′, il règne une odeur nauséabonde, ça pue la mort! Et comme nous traversons ce qui a dû être le port, les veilles bicoques à moitié effondrées, un reste de bateau et même un poisson mort pendu à une planche, non ça va aller! Nous retournons à la voiture et quittons l’endroit. J’ai une boule au ventre. L’iPhone de chéri souffre également de la chaleur, il est vraiment temps d’aller voir ailleurs. De nouveau en route pour de meilleurs horizons, nous atteignons enfin Palm Desert et ensuite Palm Springs, notre destination finale. En arrivant là, ce sont les palmiers qui nous accueillent, voilà qui est nettement plus positif!

Jour 10: de Kingman à Phoenix

01 août. Ce jour, nous devons rejoindre la ville de Phoenix. Comme pour le jour d’avant, deux itinéraires s’offrent à nous: trajet par la Freeway de 2h30 environ ou trajet par la Historic Route 66 de 4h environ. Notre choix se porte sur la seconde option, surprenant non?!Réveil à 9h45 ce matin, on peut avouer que ce n’était pas prévu d’être aussi tard. Nous avons tous fait une nuit de 12h, comme quoi elle était désirée/nécessaire à tous!
Une fois debout, l’heure du breakfast est dépassée pour le prendre à l’hôtel; nous chargeons nos bagages et en 30 minutes, nous quittons l’hôtel sans nous retourner. Nous nous arrêtons dans un breakfast-lunch-diner du coin et commandons les désormais traditionnels bacon-eggs-pancakes pour remplir nos 3 estomacs.

Suite à cela, 11h, nous reprenons notre Historic Route 66 avec le souhait de rejoindre Flagstaff, une petite ville visitée en 2012 et qui nous avait bien plus. Mais avant ceci nous traversons d’abord l’emblématique village de Seligman; ce dernier s’est construit autour de la Route 66 et tout ce qui est sur place est à l’effigie de la « Mother-Road ».

De plus, existe toujours le fameux « Barber Shop » tenu à l’époque par Angel Delgadillo. Ce Monsieur est aujourd’hui âgé de 91ans; nous ne l’avons pas vu dans son shop transformé en magasin de souvenirs depuis la fin de l’épopée Route 66 mais l’esprit y demeure intact, tout comme la chaise sur laquelle nous l’avions trouvé assis lors de notre visite en 2012. Paraîtrait qu’il ouvre encore le magasin le matin mais disparaît pour le reste de la journée.Toujours à Seligman, nous profitons de visiter un petit snack (crée par le frère d’Angel Delgadillo, un certain Juan) pour s’y désaltérer et là aussi, la décoration du lieu transpire la Route 66 et la marque de passage de tous les touristes venus dans le coin.Nous nous remettons en route direction Flagstaff; étonnamment, il ne fait que 32 à 35 degrés, pas plus. Sur la route, nous traversons la petite ville de Williams, encore et toujours liée à la Route 66 qui l’a traverse.Au fur et à mesure de notre avancée, nous découvrons pourquoi le temps est plus frais: un bel orage est en train de sévir dans la vallée. Pour la première fois depuis que nous sommes venus aux USA, nous prenons la pluie! Ça tombe droit bien, on avait le projet de nettoyer la voiture à l’occasion, surtout le parebrise.
Arrivés à Flagstaff, nous ne perdons pas temps et trouvons rapidement un parking. A pied, nous visitons un peu la ville, une seule rue en réalité, puis pause à la crêperie du coin pour la plus grande joie de fillette et du pot de Nutella. Pas le temps de repartir du coin que l’orage est là et la pluie tombe par seille sur toute la ville. Nous patientons sur la terrasse de la crêperie totalement heureux de voir de l’eau tomber du ciel… sisi!
une 20aine de minutes plus tard, de retour à la voiture, nous constatons une perte de 20 degrés suite à l’orage; ceci explique donc le froid que je ressens sur le moment, il ne fait  plus que 18′.

Nous nous remettons en route pour notre destinations finale; la Route 66 est terminée pour nous car Phoenix se situe au sud des USA tandis que la US-66 continue vers l’Est. Nous quittons gentiment la vallée de Flagstaff et rejoignons celle de Phoenix avec le soleil pour compagnie ainsi que les degrés qui remontent jusqu’à 41. Les vacances de la chaleur n’ont pas duré longtemps.
Nous trouvons notre hôtel, un Hilton Garden Inn et visons directement la piscine pour se refroidir un peu. Mauvais plan, l’eau est aussi chaude que nos corps si ce n’est pas plus. Le jacuzzi un peu plus loin nous brûle presque!Mais on ne va pas faire les pénible tout de même!

 

Jour 9 : de Barstow à Kingman

31 juillet. Nous empaquetons nos affaires pour une nouvelle ville, Kingman. Par la Freeway, 2h30 de route et par la Highway, 4h de route. Nous changeons également d’état et entrons en Arizona.

Nous partons par la Highway et profitons de retrouver la Route 66 sur laquelle nous étions passés en 2012. Elle est encore praticable même si par endroit, le goudron s’est très dégradé. Puisqu’elle longe un bon bout la Freeway, l’entretient de la Old US-66 n’est pas une priorité.Nous suivons la Route 66 aussi loin que possible; subitement, de fiers panneaux et barrières se dressent devant nous. Nous devons changer de route et rejoindre la i40, autrement dit la Freeway! Zut flûte, on était pourtant bien décidé! Et tout près de là, la Route 66 semble en état, sans doute doivent-ils faire des travaux d’envergure? Ou alors c’est le début de la fin, la route n’est plus en état et ils ne la refont pas. Dommage car c’est justement l’un des morceaux qui s’éloigne de la Freeway qui est fermé, une occasion de moins de se perdre dans le désert de Mojave.

Nous continuons donc notre route pour arriver à Needles, premier arrêt planifié au McDo du coin. Nous retrouvons les boissons à 1$ et « refill » à souhait. Dehors, la chaleur est étouffante, la voiture affiche 42′. La climatisation du restaurant est vraiment la bienvenue, quitte même a avoir froid! Nous reprenons ensuite la route après avoir « refill » nos bouteilles et gourdes d’eau fraîche et glaçons. En repartant, la voiture nous affiche un joli 45 degrés Celsius.Depuis Needles, nous reprenons un moment la Freeway puis enfin la Route 66 historique. Nous pourrions aller jusqu’à Kingman via la i40 mais chéri nous propose la visite du village de Oatman, sur la Route 66. En chemin, nous admirons le désert et les cactus qui trônent par là (pas de serpents en vue pour l’heure). Arrivés à Oatman, nous avons droit au joli spectacle promit par Google et tous les touristes déjà passés par là: les ânes vivent librement dans la ville, au milieu de la route et pas vraiment dérangés par les touristes.
Second spectacle en bonus: fillette qui hurle à la mort et ne veut pas sortir de la voiture de peur de voir les ânes. Effet Kisscool, les ânes sont venus la renifler à plus d’une reprise, plus besoin de porter fillette dans nos bras, elle aurait pu tenir seule en équilibre sur nos têtes si nous l’avions laissé faire!Et en plus, ces ânes sont bien des têtes de mules qui ne bougent pas leur fesses malgré les voitures qui se frayent un chemin sur la seule route traversant le village.
L’endroit est assez drôle car tout est « old », rien de moderne; la route qui passe là est LA Route 66 et donc ce village est resté coincé dans la période où seule la route 66 existait ou presque. En revanche, le contenu des petits shops-gift-bars n’a pas oublié d’évoluer, ainsi que les prix – toutefois raisonnables, bien entendu! Après notre arrêt à Oatman, nous repartons sur la Route 66 en direction de Kingman, qui sera notre ultime arrêt du jour. La route continue de sillonner le désert, serres rocheuses et cactus puis elle fini par nous forcer à reprendre la Freeway jusqu’à arriver à notre ville de destination.

Cette partie de la Route 66, nous ne l’avions jamais faite lors de notre voyage de 2012. Pour quelle raison? Impossible à dire mais au moins, nous avons pu nous rattraper cette fois en espérant que cette partie de la route et les gens qui vivent autour subsistent encore longtemps pour les bons yeux des touristes et de la légende qui fascine encore et toujours!

Jour 8: de Kernville à Barstow

30 juillet, départ de Kernville en direction de Barstow. 3h de route environ.Nous prenons l’itinéraire par Bakersfield puis direction le Mojave; nous ne faisons pas ou peu d’arrêts car nous empruntons principalement l’autoroute. Le paysage montagneux fait place au désert.A Bakersfield, nous entrons juste ce qu’il faut dans la ville pour se rendre au Starbucks du coin et dans un Office Marker afin d’acheter des feuilles blanches pour fillette; elle en a marre des dessins pré-imprimé à colorier ou alors je dois lui imprimer un Mcdo… sisi!
Et nous continuons la route pour rejoindre la ville de Mojave, ville où se situe l’aéroport et le port spatial de Mojave. C’est sans compter la traversée des plaines remplies d’éoliènes, pour mon plus grand plaisir, moi qui ai la phobie de ces choses.Selon notre ami Google, l’aéroport et le port spatial de Mojave ne permet pas de transit pour des voyageurs ou des marchandises mais il a permit à l’industrie spatiale de s’implanter et mener de la recherche et du développement expérimental. Étant en plein désert, l’endroit est idéal! Nous pouvons même voir des avions parqués soigneusement sur place, sorte de cimetière à Boeing.Mise à part cette petite visite improvisée du coin, car il n’y a rien de prévu pour les touristes, nous traçons la route jusqu’à Barstow où nous retrouvons la ville comme dans nos souvenirs de 2012, notre premier voyage aux USA. Nous reconnaissons même le restaurant dans lequel nous avions mangé à l’époque. Notre nouvel hôtel recommande justement cet endroit pour se restaurer: DiNapoli’s Firehouse Italian Eatery, nous allons donc en profiter!

Jour 7: Kernville et alentours

29 juillet. 40’ à l’ombre, pas d’air. Nous restons à notre Lodge encore une nuit.
Parlons-en un peu de notre hôtel: il s’agit du Sequoia Lodge, situé à 5 Minutes de Kernville. Assez petit, il dispose d’une 20aine de chambres qui ne paient pas de mine à l’extérieur mais qui sont quasi neuves à l’intérieur. C’est le premier hôtel où nous disposons d’une kitchenette. Dehors, terrasses privées mais aussi des espaces cmmunes avec des grills à gaz ou à charbon mis à disposition. Tout est en place pour passer un bon moment et faire connaissance avec les voisins.
Depuis l’hôtel, nous avons un accès direct balisé jusqu’à la rivière, que demander de plus?! Ah oui, la chambre sent bon; c’est bien le premier endroit où un léger parfum agréable vient nous chatouiller les narines.

Ce jour, nous souhaitons faire calme. Pas trop quand même sinon chéri sera comme un lion en cage! Nous suivons le conseil d’une serveuse du Cheryl’s Diner où nous prenons le déjeuné; d’ailleurs, à la mode américaine:Nous nous rendons ensuite au Trail of 100 Giants. C’est à 1h de route de Kernville. Pour 5$ de parking, nous faisons le tour du coin à pied, sentier goudronné parmi des Sequoia par 10aine autour desquels nous faisons bon nombre de photos. Même fillette a sortit son appareil photo personnel pour jouer la photographe exigeante!
Le parc est petit, en 1h le tour est fait; comparé au Sequoia National Parc, je dirais que le trail est presque plus naturel, il y a plus de Sequoia et bien moins de touristes. On peut même grimper sur deux arbres au sol.
Il y a pas mal de traces d’incendie mais ceux-ci sont volontaires et maîtrisés justement pour aider les Sequoia a se reproduire et repeupler la zone. D’autre part, les ranger et bûcherons veillent à couper les arbres morts afin qu’ils ne blessent pas les visiteurs de l’endroit en tombant n’importe quand/comment. Malgré cela, nous avons presque préféré visiter ce petit coin de nature que le Sequoia National Parc!
De retour à Kernville, nous nous rendons au pub du coin qui fait également brasserie locale de bière. Suite à cela, hôtel puis rivière!
Au bord du Kern River, nous faisons connaissance avec une famille française originaire de Metz et venu faire un roadtrip d’un mois aux USA; David, Émilie et leurs deux petites filles, presque du même âge que la nôtre. Nous accrochons direct et passons un bon moment ensemble. S’en suit le souper en ville tous ensemble et soirée sur la terrasse après avoir couché les filles. Encore une belle rencontre avec de belles personnes! Fillette est déjà déçue de savoir que demain, nous les quitterons pour une autre destination, elle qui aimait bien jouer la grande sœur!

Jour 6: de Clovis à Kernville

28 juillet, nous quittons Clovis en direction de Kernville, via le Sequoia National Parc.

Environ 7h de route nous attendent.

Pour 35$ d’entrée, nous pouvons visiter le King National Parc et le Sequoia National Parc. Le trajet du jour est déjà assez long, nous nous limitons aux Sequoias avec un arrêt au musée officiel du parc. Nous y apprenons que ces arbres ne savent pas se reproduire sans feux de forêts, que ces derniers servent a déclencher l’éclosion des graines situées dans les pives de ces monstres végétaux.

Le musée est assez petit, le tour est vite fait et c’est bondé de monde. Nous grignotons sur le parking vite fait en jetant un œil – presque inquiet – aux alentours; l’endroit est réputé comme « forte activité d’ours, restez calme et ne laissez pas de nourriture visible dans les voitures ». Fillette n’est pas rassurée!Départ en voiture où nous traversons sans autre arrêt le parc national mise à part quelques photos faites sur le bord de route, à l’arrache. Tout le monde fait ça en plus.

10 Minutes d’attente à un feu rouge à cause de travaux; le panneau indiquait une attente jusqu’à 20 Minutes, nous sommes gagnants!

S’en suit une longue route pendant laquelle fillette fait une sieste, toujours ça de gagné. Nous quittons peu à peu la civilisation pour nous perdre dans des plaines mi-herbeuses mi-arborisées, où seuls quelques ranch sont visibles et quelques vaches à bosse (doit pas y avoir beaucoup de viande à manger une fois tuées!).

Nous passons plusieurs heures à suivre la même route ou presque; d’abord bien droite et ensuite très sinueuse à tel point que fillette et moi ne nous sentons pas en grande forme. Nos estomacs dansent la salsa tandis que je pense à beau-papa qui nous aurait déjà permit de visiter pas mal de bord de route s’il était avec nous.

La voiture réclame le plein, voila qui me rassure, perdu en pleine brousse! Au moins, pas de bouchon sur la route mais pas non plus de station essence. Le gps semble sûr de lui, moi pas du tout. J’avoue, je commence à stresser!

Et puis un lac montre le bout de son eau! Quelques bicoques repeuplent gentiment les bords de route, oufff! Et puis miracle, nous reprenons une route nationale qui nous conduit tout droit à Kernville, notre destination!

Malgré son nom, le bled ne compte pas plus de 1600 habitants, quelques bars/restaurants/diner, des stations essence (hourra!), un Market, quelques boutiques de souvenirs, 2-3 boutiques qui organisent aussi des expéditions en raft sur la rivière sans oublier la vente de bouées!

Ici, l’attraction principale: le Kern River (ainsi que la brasserie locale de bière). Le lac Isabella n’est pas loin mais la population locale et une partie des touristes se contentent de la rivière qui est facile d’accès et fraîche juste comme il faut. Puisqu’il fait 40’ dehors, l’eau est assez chaude malgré le courant modéré; il y a bien assez de rochers ou cailloux sur lesquels s’accrocher (ou s’arracher les ongles, à choix!)

Jour 5: de Lake Tahoe à Clovis

27 juillet. Cette journée sera l’une des plus longues sur la route, environ 6h.

Nous partons vers 11h de Lake Tahoe direction Clovis. Nous choisissons de prendre les routes de montagne histoire de voir du pays, ceci explique les 6h de route.

Nous ne sommes pas déçus du voyage: les routes de montagne sont parfaitement entretenues et sillonnent un paysage juste magnifique. On n’y voit pas de sapins mais les pins sont au rendez-vous, par millier! Seuls 1-2 endroits portent encore les traces de feux de forêts, le reste est intacte.

Nous passons également au bord de quelques lacs dont le Moskito Lake

ou encore le New Melones Lake. Le contraste jaune-bleu prend toute son ampleur.Nous faisons quelques arrêts: Bear Valley village, Angel’s camp. Le premier a pour effigie l’ours et le second c’est la grenouille! Nous n’avons croisé aucun de ces deux animaux, on se tenait prêt pourtant! A Angel’s camp, nous entrons dans un petit restaurant (le seul ouvert priori) pour se rafraîchir et pas le temps de s’asseoir que nous nous faisons servir eau avec glace, chips & dips. Bien lancés, nous commandons en plus de l’avocat frit et un guacamole; on ressort de là avec 3kg de plus et gavé jusqu’au soir. Les tenanciers sont très sympa et nous parlons de voyage, des langues parlées en Suisse. Amusant, si nous ne précisons pas notre provenance, les américains nous collent l’étiquette « français ». Nous nous attelons à préciser directement « of Swtzerland, the french part » et ainsi commence une conversation!

Notre voyage du jour nous fait également quitter les 30’ de température pour rejoindre les 40’. Nous continuons la route pour passer par la Yosemite Valley mais nous serons forcé de changer d’itinéraire; les feux de forêts sévissent et la Valley est fermée. Pour le coup nous nous référons à notre amis Google Maps pour trouver un autre itinéraire, via La Grange.

Arrivés à Clovis, il est pm 7h. Nous fonçons directement à l’hôtel pour ensuite sauter dans la piscine!