Jour 14: Palm Springs

05 août. Réveil à 10h15 ce jour, nous faisons le marmottes!

Cette journée est classée farniente et piscine, au grand damne de chéri qui s’ennuie déjà rien qu’à y penser! Rituel du matin toutefois respecté: nous partons en ville en quête d’un breakfast. Le restaurant propose même des crêpes au Nutella, voilà fillette heureuse et gavée (même si pas aussi bonnes que celles de MamyBlue selon ses dires)!

Nous partons ensuite à pieds dans l’une des rues les plus actives de la ville; bien que l’on soit dimanche, les magasins sont ouverts comme un jour de semaine. Et il fait tellement chaud dehors, 45 degrés à peine midi passé que tout le monde fait la même chose: prendre le frais dans les magasins climatisés. Du coup, c’est Visa et Mastercard qui chauffent, entre les T-shirts, les tongs, quelques souvenirs par-ci par-là et la nourriture bien entendu. Nous passons d’ailleurs devant un Starbucks mais sans entrer cette fois: le chaud et l’abondance de nourriture au p’tit-déj’ nous a gavé… jusqu’à ce soir seulement!
Mise à part ça, cette ville est quand même très bourgeoise dans l’esprit; selon Google, la population qui y vit ou la font vivre est composé d’un bon 50% de vieux riches en retraite. Heureusement, il n’y a pas que ça mais ça explique en partie les bicoques énormes avec de belles pelouses vertes abondamment arrosées.

Et nous avons aussi admiré les gaillards en haut de leur grue qui tentent d’atteindre le haut des palmiers afin de leur couper les branches sèches ou plutôt, afin de leur laisser 4 branches vertes pour seule décoration. Le tout, à la tronçonneuse et en compagnie de 3-4 autres gars restés en bas qui battent des bras pour empêcher les branches tombantes d’arriver sur les voitures parquées. Vu le bruit que ça fait quand ça touche le sol, c’est pas aussi léger qu’on le croit!

Retour à l’hôtel en cours d’après-midi, nous profitons de la climatisation et du calme de la chambre puis nous descendons au bord de la piscine.
Exceptionnellement pas de photos pour cet article. L’iPhone a aussi de la peine au soleil, il est donc resté au « frais » dans son étui!

Jour 12: de Phoenix à Palm Springs

03 août. Après un petit-déjeuné bien garni, nous empaquetons une nouvelle fois nos affaires pour notre avant dernier hôtel situé à Palm Spings. Rebelote, 2 itinéraires possibles et comme d’habitude, nous prenons le plus long histoire de voir du pays. Au total, 6h de route.Nous effectuons d’abord presque 3h de route avant de faire un arrêt; ensuite nous visons un petit bled perdu dans lequel passe le Colorado River, la célèbre rivière qui vient de l’état qui porte le même nom, Colorado.L’endroit est joli pour prendre une photo mais surtout pas pour pic-niquer; il fait 45′, la chaleur est très pénible durant les quelques minutes où nous sommes hors de la voiture. C’est d’ailleurs cette température qui nous accompagne durant toute la route du jour… adieux Flagstaff et ses 20 degrés pluvieux!
Nous reprenons la route et roulons en évitant toujours soigneusement la Freeway du coin; les paysages se succèdent notamment de la plaine rocailleuse à la plaine herbeuse avec cactus. Puis les cactus se font rare, les bosquets aussi et nous distinguons au loin, des dunes de sable. De plus près, le sable paraît pur, fin, presque hypnotisant.Nous forçons un arrêt au seul point de vue disponible; je dis forçons car voyant la température extérieure indiquée par la voiture, ça ne donne pas envie. Une fois dehors, je m’aventure avec fillette à marcher sur la dune la plus proche; on ne fait pas long, il fait trop chaud et le sable est bouillant sous nos pieds. Mais l’effet est là… « maman, on pourrait faire un château de sable ici si on était le printemps »!L’endroit se nomme « Glamis Sand dune »; Google se fera un plaisir de donner plus de détail.
Nous repartons ensuite pour 2h de route. Un petit arrêt au Starbucks de la ville suivante, Brawley, 47 degrés et hop, nous arrivons à Bombey Beach. L’endroit est réputé à ce jour pour partir en ruine à cause du lac qui le longe, le Salton Sea. Ce lac s’est créé suite à une crue de la Colorado River puis le village s’est construit autour. Ce fut d’ailleurs une station balnéaire réputée! Mais peu à peu l’eau s’évapore laissant une grande concentration de sel dans l’eau restante; les poissons et oiseux sur place ne survivent pas. Les habitants du coin se font également de moins en moins nombreux; soit ils partent ou ils meurent car l’évaporation du lac fait ressortir la pollution due à l’agriculture locale.
Je vous avoue que cet endroit m’a paru glauque, peu rassurant; de voir des maisons en ruine et certaines habitées donne un drôle de sentiment surtout lorsque celles en ruine sont parfois pleines d’objets, comme si les gens étaient partit en urgence.Nous nous risquons même à tenter de rejoindre le bord du lac, à pied mais nous ne l’atteignons pas. Honnêtement, le peu de pas que nous faisons, je les regrette déjà: il fait 45′, il règne une odeur nauséabonde, ça pue la mort! Et comme nous traversons ce qui a dû être le port, les veilles bicoques à moitié effondrées, un reste de bateau et même un poisson mort pendu à une planche, non ça va aller! Nous retournons à la voiture et quittons l’endroit. J’ai une boule au ventre. L’iPhone de chéri souffre également de la chaleur, il est vraiment temps d’aller voir ailleurs. De nouveau en route pour de meilleurs horizons, nous atteignons enfin Palm Desert et ensuite Palm Springs, notre destination finale. En arrivant là, ce sont les palmiers qui nous accueillent, voilà qui est nettement plus positif!