Ça y est, nous quittons ce jour la Floride pour nous rendre en Louisiane. Je ne sais pas pourquoi, j’ai un léger pincement au cœur. Il était bien ce coin de pays sableux, humide et pourtant beau!
Nous partons tranquillement de Navarre en passant par la côte en face; il s’agit d’une île qui forme un arc, sur lequel s’étendent d’abord hôtels puis habitations puis simplement plages. Plus nous avançons, moins il y a de monde. Nous roulons au pas, interdiction plus pour ne pas déranger la faune vivant tout proche des routes (notamment les oiseaux, les tortues ou peut-être autre chose). Le sable est blanc, si blanc et si fin! Je me roulerai dedans tout le jour si je pouvais! L’eau est d’un bleu clair (turquoise?) tout au bord…

Alabama
Le temps passe, les miles aussi et nous rejoignons le continent. Sur la route, nous traversons l’Alabama via la ville de Mobile. Arrêt obligé sur place pour trouver la plaque minéralogique qui viendra agrandir notre collection! Nous profitons aussi de la pause pour flâner dans le joli downtown pas mal vivant comparé à d’autres villes. Nous contemplons aussi l’art de rue avec des bâtiments recouverts de diverses fresques.



Mississipi
La suite nous emmène au Mississipi via la ville de Biloxi entre autres. Nous retrouvons l’océan mais il n’est pas aussi beau. L’eau est foncée, le sable aussi d’ailleurs et on voit peu de monde se baigner. En même temps on ne fait que passer, nous n’avons pas tout visité si ce n’est deux magasins de souvenirs pour dégoter une plaque minéralogique que nous n’avons même pas trouvée au final (on devrait peut-être les prendre sur les voitures directement? Bon d’accord, restons sages ;o) )
Nouvelle-Orléans
Au final, nous atteignons la Nouvelle-Orléans. Les buildings se dessinent au loin tandis que nous traversons de longs ponts pour rejoindre la ville. Je ne sais pas la raison mais je ne suis pas enchantée d’arriver là. Ce sentiment s’accentue en rejoignant notre hôtel situé dans le quartier français de la ville. C’est serré, pas forcément propre. Des voitures de police un peu partout, pas de place de parc facile, du monde, beaucoup de monde… bref, c’est pas mon jour!
Le soir nous découvrons à pied les rues alentours. Nous passons dans la rue principale du quartier, oui il y a une sacrée animation!


Avant de rentrer à l’hôtel, nous faisons un arrêt au « café Beignets » pour se poser et écouter un groupe local de jazz…

Nous nous mettons gentiment à l’ambiance festive de la ville!






Puis nous repartons en longeant l’océan le plus près possible. Les dégâts des ouragans, notamment Michael passé en octobre 2018, sont encore là, presque intacts. Bien sûr, les gens reconstruisent mais ça prend un certain temps et il y a vraiment beaucoup de maisons dévastées. Port St. Joe est l’une des villes les plus touchées par Michael, cet ouragan classé parmi les plus violents depuis les années 30 (merci Wikipedia!).



Sincèrement, on ne peut pas se rendre compte sans le voir de nos yeux et encore, le voir comme nous le faisons ce jour n’est pas le vivre comme les habitants d’ici le vivent. Nous sommes chanceux dans notre pays de ne pas vivre ce genre de chose et encore moins régulièrement, vraiment!




















































































