Le chapeau !

En pur cuir de vache, voici enfin le chapeau que je convoitais ! (profitez-en, ce sera l’une des rares photos publiques de ma bobine ;o) )

Casquette ou chapeau, un couvre-chef est indispensable dans ce pays sinon, c’est l’insolation qui guette !
Nous sommes encore en cours de recherche pour le chapeau du Tocaj, patience !

Jour 3 : de Gallup à Sedona

Parcours entre Gallup et Sedona

Aujourd’hui, notre destination finale est Sedona ; petite ville située en Arizona, en-dessous de Flagstaff. Nous devons parcourir environ 200 miles partagés entre l’autoroute I40 et la Route 66 si possible.

La Route 66 historique traverse justement la ville de Gallup d’Est en Ouest comme pour Albuquerque à la différence que Gallup n’est pas une ville pleine de curiosités comme pouvait l’être sa grande sœur des jours d’avant. Cette ville s’étend tout en longueur et la Route 66 en est l’artère principale. Quelques magasins sont dispersés long de cet axe, principalement des magasins indiens et quelques grandes surfaces (enfin !). Question tourisme, ce n’est pas le plus bel endroit pour se balader.

Rue principale de Gallup, Nouveau-Mexique

A priori, cette ville a été construite en 1880 pour les ouvriers qui travaillaient à la création de la ligne de chemin de fer. D’ailleurs, nous pouvons admirer bon nombre de trains passer ; impossible de les rater : leurs sifflets n’arrêtent pas d’émettre et sont ultra-insistants et les trains mesurent presque 1km de long tellement il y a de wagons. Nous parlons là de trains-marchandises et non de voyageurs (ceux-ci, nous n’en avons pas croisé). Ces trains circulent sans doute à 10km/h, c’est très lent, surtout lorsqu’on attend derrière les barrières pour traverser la voie de chemin de fer (oui et par erreur en plus, nous nous rendons compte ensuite qu’il n’y avait pas besoin de traverser !).

Pendant qu’on leur tombe dessus, nous nous parquons vite fait pour aller faire des emplettes dans un de ces supermarchés (un vrai cette fois).  Au bout de 10 minutes à errer dans les rayons à la recherche de six-pack d’eau, coupure d’électricité générale, tout s’éteint. Tout le monde se regarde en souriant comme si c’était habituel ( !) et on entend au loin un bruit de génératrice qui démarre. La panne dure quelques minutes puis tout revient. Entre temps, nous avions trouvé notre bonheur donc nous nous dirigeons vers les caisses pour payer. Étrangement, les files n’avancent pas, ça s’entassent… finalement, la caissière nous explique (enfin je crois) que la caisse n’était pas décidé à redémarrer suite à la coupure de jus. Extra, nous qui voulions faire vite :o) Nous attendons un moment et changeons de caisse pour aller vers la seule qui a su reprendre ses esprits suite à la coupure… une monstrueuse file d’attente s’est déjà formée. 30 minutes plus tard, nous payons enfin et sortons avec nos marchandises.
Prochaine étape, le plein d’essence. Nous reprenons la route le coffre plein et nous arrêtons à la première station-service…. Étrange, il n’y a personne et les pompes sont recouvertes de cornets plastiques. Nous repartons, nous arrêtons à une suivante mais c’est le même symptôme. Ils ont quoi dans cette ville ?? Nous continuons et passons vers une 3ème station : 6-8 voitures sont arrêtées vers les pompes mais il ne se passe plus rien. Bien, ça promet ! Il n’y a rien à voir à Gallup décidément. Pour finir nous trouvons une station-service ouverte et faisons le plein. Nous finissons pas comprendre que, suite à la coupure d’électricité, les stations-service elles-aussi n’arrivaient pas à se remettre en marche (c’est beau la technologie).

Pendant notre recherche effrénée d’essence, nous passons devant le fameux « El Rancho Hotel » qui a été joliment rénové. Cet hôtel est connu pour avoir été l’endroit où ont été filmées certaines scènes de cinéma.

Hotel El Rancho, Gallup, Nouveau-Mexique

Nous arrivons finalement à quitter Gallup, il est 11h30 am.  Nous cherchons les portions de Route 66 encore praticables mais finalement, nous empruntons la I40. En lisant un peu plus en détail le guide que nous possédons, nous découvrons que même si certaines portions de la Route 66 sont praticables, il n’est pas conseillé de les utiliser car le risque est d’arriver dans un cul-de-sac ou encore dans des propriétés privées. Néanmoins, nous continuons de privilégier les petites routes en espérant tomber par hasard sur la vielle 66.
D’ailleurs, à force de sortir/revenir sur l’autoroute, nous rattrapons et dépassons toujours le même camion Fed-Ex… Au second dépassement, le chauffeur nous fait signe avec un grand sourire. Au 3ème dépassement, nous lui faisons signe avec un grand sourire et il répond de la même façon (Ok, nous sommes des touristes et cherchons la 66 mais sans succès, lui nous reconnaît à chaque fois vu que c’est la seule décapotable décapotée qui roule à 75MPH sur une autoroute).

Sur la route en direction de Holbrook, nous décidons de faire une halte afin de visiter le « Petrified Forest National Park » ainsi que le « Painted Desert National Park ». Tous deux sont situés côte à côte et sont juste séparés par l’autoroute. Nous nous rendons donc au « Visitor Center » au nord et commençons notre visite par le « Painted Desert » pour finir au « Petrified Forest » (avec notre voiture). La visite s’étend sur 20 miles et nous admirons les superbes paysages de cette région (le quota de photo du jour a été explosé !) via notre belle décapotable sans oublier les tempêtes de sables ; dommage qu’elles ne soient pas assez grosses pour que nous puissions bien les prendre en photo. A savoir que ces deux parcs se trouvent déjà en Arizona, nous venons donc de passer la frontière depuis le Nouveau-Mexique et gagnons 1h sur le fuseau horaire !

Painted Desert, Arizona

Painted Desert, Arizona

Bois pétrifié dans Petrified Forest National Park, Arizona

Une fois terminé, nous remontons au nord pour reprendre l’autoroute ou trouver la Route 66. Ce n’est pas très concluant… là où la Route semble passer, le chemin est fermé par des barrières. Nous ne sommes pas là pour passer les interdits même si c’est frustrant. Finalement, nous passons Holbrook puis Winslow (ville dans laquelle la Route 66 passe, youpiii, on y saute dessus !) et nous décidons d’une nouvelle halte : le Meteor Crater.
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un cratère de météorite arrivé sur notre terre il y a 50’000 ans et ayant fait un big trou dans la pleine d’Arizona. Incontournable donc, nous nous y rendons et payons chacun 14$ pour entrer et visiter. Une structure a été mise en place au bord du cratère avec des passerelles nous permettant ainsi de nous rendre au point le plus haut du bord du cratère et aussi au point le plus bas (sans aller au centre, nous restons sur le bord). Le tout est agrémenté de quelques commentaires sur les hommes ayant fait des recherches en cet endroit à l’époque.

Meteor Crater, Arizona

Le point d’observation le plus haut est celui le plus exposé ; je ne sais pas à combien de km/h va le vent, mais je peux vous assurer  que ça décoiffe au point qu’il est difficile de s’y rendre sans se tenir à la rampe prévue à cet effet.

Il y a énormément de vent au bord du Meteor Crater

La visite terminée, nous reprenons la route en direction de l’autoroute. Nous faisons un arrêt éclair à Twin Arrow afin de photographier les deux flèches rouges plantées dans le sol. Mise à part ça, il n’y a rien… une vielle bâtisse (autrefois un trading post) abandonnée qui tombe en ruine. La Route 66 étant coupée un peu plus loin, il n’y a plus de passage dans le coin autre que sur l’autoroute juste à côté (5 mètres).

Trading post Twin Arrows, Arizona

Bâtiment du trading post de Twin Arrows abandonné, Arizona

Les photos prises, nous repartons sur l’autoroute en direction de Flagstaff ; nous devons passer au centre de la ville pour prendre la route Highway 89 qui nous permet de descendre sur Sedona. Du coup, nous nous faisons plaisir et sortons de l’autoroute afin de passer au cœur de Flagstaff (et constater que nous sommes sur la vielle Route 66, devenue une grosse artère de la ville). Même si cette route a été rénovée, ça fait plaisir de rouler dessus et de croiser les anciens panneaux de boutiques avec encore écrit « Arizona, Roue 66 ». Nous ne pouvons pas nous arrêter à Flagstaff ce jour mais à priori, cette ville semble bien animée et peuplée de beaucoup de magasin en tout genre. Le paysage est différent du Nouveau-Mexique puisque nous trouvons gentiment plus de verdure et d’arbres. Nous sentons d’ailleurs que la température est plus fraîche (mais bien chaude quand même).

Dernière ligne droite avant l’arrivée : nous descendons vers Sedona. Dépaysement total, nous traversons des forêts de pins notamment et nous trouvons des avertissements « attention aux cerfs ». Ça change du Nouveau-Mexique où c’était plutôt « Attention aux serpents ! ». Les forêts se mélangent à de la roche ocre, les couleurs sont indescriptibles mais tellement magnifiques ! Arrivés à Sedona, nous ne pouvons que constater le tourisme qu’offre cette ville ; rien à voir avec les villes précédentes. Les bâtiments ont un tout autre style (en bois) et la rue principale est bordée d’hôtels, de magasins, de restaurants. C’est frappant de voir autant de vie dans cette ville, on ne s’y attend pas du tout.
Vers 8h00 pm, nous débarquons à notre hôtel, repos oblige, nous sommes là pour 2 nuits et comptons bien profiter du calme de l’endroit pour nous ressourcer avant le départ pour le Grand Canyon.

2ème hôtel: Comfort Suites

Pour ce second hôtel, nous avons droit à un Comfort Suites. Même si ce n’est pas un Best Western, cet hôtel en vaut largement le confort. Un petit lien sur internet

Situé à l’entrée de Gallup, juste à côté de l’autoroute, il est facile de localiser et de s’y rendre. Le bâtiment est moderne et un parking tout à fait respectable est à disposition gratuitement devant (aux Etats-Unis, les parkings d’hôtels semblent comprit dans le prix de la chambre, ce qui est agréable).

Hotel Comfort Suites, Gallup, Nouveau-Mexique

Lorsque nous nous présentons à la réception, 2 dames nous accueillent et nous informent concernant la chambre et le petit déjeuner. Nous nous faisons la remarque le Tocaj et moi que, pour une fois, nous avons compris tous les deux du premier coup les explications. Soit nous nous améliorons, soit ces deux dames parlent un bon anglais.

Nous grimpons dans note chambre située au 3ème étage. Comme pour le premier hôtel, c’est à nous de prendre nos bagages et trouver la chambre (ainsi, ça nous évite de devoir donner des tips à tout bout de champ, oufff ! – Nous ne sommes pas radins, on a juste pas de billets de 1$ sur nous, ou alors très peu !).

Nous découvrons la chambre qui est aussi une suite. Superbe espace, bien aménagé ! Nous entrons et sommes dans un petit corridor ; sur la droite, la salle de bain avec une place énorme autour de l’évier (on adore pouvoir étaler toute notre trousse de toilette ;o) ) et un grand miroir. Nous retrouvons aussi les toilettes et une baignoire (taille normale comme chez nous) juste de derrière la porte. Le tout se trouve dans la même pièce.
Suite à la salle de bain, nous continuons tout droit et arrivons dans un petit salon avec bureau, canapé et fauteuil. Puis, à peine plus loin, c’est le lit avec la TV (c’est la dernière fois que je le précise car c’est partout comme ça à voir: écran plat de 32’’). La chambre est donc très bien et est dotée d’une climatisation automatique réglable (c’est de série aussi aux USA). L’endroit nous paraît très propre et très agréable.
Du côté bruit, nous entendons un peu la route et surtout les trains qui passent tranquillement mais on s’habitue, c’est un peu comme à la maison (ça se calme la nuit).

Le petit-déjeuner est également continental avec quelques spécialités notamment la possibilité de se faire des gaufres soi-même. Nous n’avons pas tenté mais la prochaine fois, je craque :o)

Un hôtel que nous recommandons unanimement !

Jour 2: d’Albuquerque à Gallup

Parcours de Albuquerque à Gallup

Ce second jour, nous devons quitter notre superbe hôtel d’Albuquerque pour nous rendre à Gallup où une couche nous attend patiemment.
En préparant notre itinéraire, nous nous apercevons que Gallup n’est pas très loin, à peine 140 miles, soit en 2h30 (en empruntant l’I40 et nous comptons large) de route, nous y serons. Du coup, nous cherchons via internet et le guide que nous possédons de quoi visiter les environs afin de faire passer cette journée.

Dans un premier temps, nous tentons de localiser et d’emprunter ce qui reste de la Route 66 ; nous quittons Albuquerque par le sud, en direction de Los Lunas et de là, cap sur l’ouest. Ainsi, nous pratiquons notre fidèle Route 66. Nous traversons quelques patelins disséminés par-ci par-là, rien de bien différent de ce qu’on a déjà vu. Nous terminons par quitter les petits villages pour nous enfoncer gentiment dans la brousse. Notre seul point de repère, la I40 ; en effet, selon la carte (le GPS Navigon sur l’Ipad), la Route 66 suit de plus ou moins loin l’autoroute. Notre but devient donc d’emprunter toutes les petites routes possibles pour longer l’I40 tout en évitant de s’embarquer dessus par erreur.
Nous tenons tellement à suivre ces routes que, comme des grands, nous bifurquons sur la gauche pour emprunter un petit pont. L’iPad nous indique fièrement que nous nous engageons sur la vieille Route 66. Je dois avouer que je n’y crois pas un instant mais allons-y. Au bout de 2 miles, le goudron de la route disparaît pour laisser place à un large chemin caillouteux : pas de doute, nous sommes sur la vieille 66, sur l’un de ses tronçons qui n’a jamais été goudronné. Ça secoue tellement qu’on en a peur pour la voiture et on regrette presque les pick-up typique américains (on est mal habitué avec notre Peugeot capricieuse… je suis sûre que sur ce chemin, elle aurait fait des alarmes à tout bout de champ et j’aurais préféré continuer à pied quitte à me dessécher !). Finalement, nous abdiquons. Nous avons parcouru à peine un mile et si c’était un poil plus « lisse », nous aurions continué mais là, c’est carrément la piste rouge de ski en plus dur. Nous retournons en arrière et empruntons la I40.

Elle est bien cette autoroute ; limitée à 75 MPH, nous roulons bon train entre les pick-up et les camions. Je pense que l’étiquette de « touriste » nous colle bien à la peau à présent car nous devons être les seuls à rouler à cette vitesse avec la voiture décapotée… et ça décoiffe sec ! Ce qui est assez effrayant c’est que nous sommes très bas dans cette voiture donc lorsque nous dépassons un camion, nos têtes arrivent à la hauteur des roues. Je ne cesse de m’imaginer que, si le pneu qui est là, à côté de moi, éclate, les débris sont pour notre poire et je ne donne pas cher de ce qui restera. Mais bon, ça n’est pas arrivé, ça n’arrivera pas et on va y croire comme ça.

Après avoir parcouru une trentaine de miles, nous décidons de quitter l’autoroute pour nous rendre à ce fameux village indien perché sur la colline. Dans le guide, ils parlent de  « Sky City Cultural Center » autrement nommé « Acoma pueblo ». Nous nous éloignons de la I40 et nous enfonçons dans les chaudes terres où falaises et rochers dominent. Petit arrêt à un point de vue surplombant toute une vallée, nous nous guidons ensuite selon les différents panneaux au bord de la route pour trouver le Sky City. En attendant, nous admirons les superbes paysages avec ces falaises de couleur orange. Puis finalement, nous atteignons Sky City : très beau bâtiment qui domine à lui tout seul la grande vallée. Seuls quelques petits hameaux (si on peut appeler ça comme ça) survivent tout autour. Nous sommes heureux d’arriver car l’eau de nos bouteilles a tourné en bouillon et du bouillon pas salé, ce n’est pas terrible.

Nous pénétrons dans le bâtiment vers les 13h15 et à un comptoir, une gentille dame nous accueille et nous explique directement ce qu’il y a à faire. Je capte quelques mots mais pas tout, heureusement que le Tocaj est là. Finalement nous payons 40$ et embarquons à bord d’un mimi-bus avec 10 autres personnes + un guide en direction du village indien. Nous grimpons sur une montagne et à son sommet tout plat se trouve le village. La visite commence… pas évident de tout comprendre ! Heureusement, les choses à ne pas faire sont inscrites sur des panneaux dans le village, ça aide un peu. Nous visitons donc l’église (ou la mission), le cimetière croisons quelques indiens vivant sur les lieux : chaque indien a sa propre table dans le village où il expose les objets de sa fabrication et à des prix allant de 5$ à 50$. On parle ici notamment de poterie en tout genre, bijoux et dessins.  Il y a un magnifique pingouin qui me fait de l’œil… arff le guide est tellement pressé que je ne prends pas le temps de l’acheter :o(

Village indien d’Acoma, Nouveau-Mexique

La visite se poursuit et se termine 1h30 plus tard. Nous nous trouvons au bord de la falaise et nous pouvons voir le centre depuis lequel nous sommes partis en mini-bus. Et là, quelle est la bonne idée du guide ? Nous proposer de descendre la falaise par un sentier balisé pour marcher 15 minutes et ensuite arriver au centre à moins d’un mile d’ici. Heureusement, il est aussi possible de repartir en mini-bus, nous préférons reprendre ce moyen de transport (pourquoi ? Parce que le blonde a frappé et met des « schlarp » pour aller visiter un truc sur une colline où l’on peut aisément s’attendre à devoir marcher dans du sable super chaud et du gravier! Bref des sandales pour marcher dans la boue quoi).

Acoma Pueblo, échelle pour attirer la pluie, Nouveau-Mexique

De retour au centre, nous avalons chacun un gobelet de 7dl de liquide bien frais, ça fait du bien. Ensuite, nous repartons sur la route, sur nos pas d’ailleurs, pour retrouver la Route 66 ou la I40. Nous ne croisons personne si ce n’est quelques petites tornades de sable qui traversent subitement la route et à qui nous laissons la priorité. En même temps ça vaut mieux car même s’il s’agit que de toute petite tornade, ça reste impressionnant et  ça donne pas envie d’aller leur tailler une bavette !

Vallée d’Acoma, Nouveau-Mexique

Nous nous traçons un petit itinéraire mais très vite, nous devons changer nos plans ; quelques routes ne sont pas goudronnées. Ne sachant pas à quoi s’attendre, nous préférons utiliser les routes goudronnées. En fin de journée, vers 5h00 pm, nous entrons dans Gallup depuis l’autoroute. En 2 minutes, nous localisons l’hôtel (à 2 mètre de l’autoroute, facile) et posons nos bagages de notre nouvelle chambre !

Vers 8h00 pm, nous sortons afin de se restaurer. Le Tocaj nous trouve de nouveau une bonne adresse : le BadLands Grill sur la East Highway 66. Selon les avis sur internet, il semble que c’est le meilleur resto du coin. Hé bien nous pouvons le confirmer, c’est un bon restaurant ! De dehors, on ne se doute pas mais en entrant, c’est dans le cadre complètement western que nous entrons.

Resto BadLands, Gallup, Nouveau-Mexique

Petits box avec bancs en bois recouverts de cuir pour les fessiers en manque de confort, selles de cheval posées sur une poutre qui elle, est suspendue au milieu du restaurant. Le personnel est vraiment sympa, accueillant et les plats proposés donnent envie ! Il s’agit essentiellement de viande et de poulet. Je choisi le Filet Mignon et Tocaj prend le Black Dahlia ; cette fois, il s’agit de portion plus ou moins normales (enfin ce qui est normal pour un américain ;o)). C’est fou, c’est le second soir où nous mangeons typique américain et nous n’avons encore jamais prit de dessert… pourtant il nous est proposé ! Et pour ne pas changer les habitudes (mais qui nous étonnera toujours), les boissons sont à gogo pour 1$99 !

Black Dhalia au BadLands, Gallup, Nouveau-Mexique

Filet Mignon au BadLands, Gallup, Nouveau-Mexique

Seconde journée qui s’achève avec, encore une fois, le ventre bien plein, et de beaux paysages plein la tête !

Jour 1: Albuquerque et ses environs

Jour 1: Albuqeruque-SantaFe

Pour ce premier jour, nous décidons de visiter la ville d’Albuquerque et ses environs notamment Santa Fe. Le parcours de la Route 66 depuis Chicago fait passer les voyageurs par Santa Fe justement puisque jusque dans les années 30, il s’agissait du tracé officiel. Nous nous décidons donc à partir et commençons par nous rendre sur Central Avenue qui, autrefois, était la Route 66. Central Avenue traverse Albuquerque d’Est en Ouest et nous retrouvons au bord de cette rue, pleins de petits restaurants, station-service, etc. le tout agrémenté des fidèles panneaux indiquant la présence « fantomatique » de la Route 66. C’est d’ailleurs par-là que nous espérons secrètement rencontrer un grand magasin (équivalent Migros, Coop) pour acheter des bouteilles d’eau mais rien ou du moins rien de flagrant. Par curiosité, nous entrons dans ce qui est nommé « Pharmacy » et dont le bâtiment est énorme et nous constatons qu’il y a bien des articles de pharmacie mais aussi un peu de nourriture, boissons, articles ménagers bref, il y a de tout pour tout le monde. On saura pour la prochaine fois surtout que ces « pharmacy » sont nombreuses !
Par la suite, à l’Ouest de la ville, nous arrivons proche du parc naturel « Petroglyph National Monument » que nous décidons de visiter. Nous nous rendons dans le « Visitor Center » où une (oui, une !) ranger nous accueille avec le sourire et nous informe sur les différentes visites possibles. Nous choisissons le parcours d’1h nommé « Boca Negra Canyon » afin de voir quelques 200 pétroglyphes et nous permettre d’avoir le temps encore de rejoindre Santa Fe. Ce parcours se situe à quelques miles au nord du « Visitor Center » où nous venons de débarquer, nous nous y rendons en 10 minutes et nous entamons la petite boucle de visite ; le site ressemble effectivement à une boucle dans laquelle nous nous déplaçons en voiture. 2 petits parkings sont ensuite à disposition à quelques mètres l’un de l’autre et d’où chacun, l’on peut suivre à pied un voir deux petits sentiers. C’est au bord de ces sentiers pédestres que nous pouvons admirer les pétroglyphes (Pour la petite définition, les pétroglyphes sont des dessins fait sur la pierre par les indiens au cours des siècles passés notamment. Pour plus de détails, Wikipedia est notre ami :o)).

Petroglyphe indien Albuquerque, Nouveau-Mexique, USA

A noter que cette visite-là était gratuite, enfin presque. Nous avons tout de même dû déposer un billet de 1$ dans une enveloppe à l’entrée (personne n’était là pour obliger, disons qu’on a préféré le faire :o) ).
Une fois la visite terminée, nous nous remettons en route direction la I25 pour rejoindre Santa Fe. La ville se situe au nord d’Albuquerque à 90 miles. Nous mettons environ 2h pour y parvenir et nous quittons la i25 un peu avant la ville afin de visiter tranquillement les alentours. Un petit arrêt McDo afin de se caler en attendant le souper (il est 16h environ) et hop, nous continuons sur la route nationale. Incroyable au McDo, 1$ la boisson à gogo, se sont pas des bêtises !
Nous entrons dans Santa Fe et nous dirigeons vers la gare. Nous nous parquons et continuons à pied. C’est une jolie petite ville et l’air mexicain y est très présent ! Les bâtiments sont typiques du pays mais il y a aussi du plus moderne. Nous tournoyons un moment dans les rues puis nous retournons à la voiture afin de repartir sur Albuquerque.

Ayant fait la I25 pour venir, nous choisissons de faire les petites routes pour revenir et tentons de trouver un morceau de la Route 66. Hélas, il n’est pas possible de la faire complètement jusqu’à Albuquerque mais nous restons sur les petites routes afin d’admirer les paysages. Le Nouveau-Mexique est un beau pays où les paysages sont très secs et la terre est aride. Il y a très de peu de coin vert comme chez nous et le peu que l’on croise est souvent peuplé de plantes vivaces tels que des cactus, arbustes ou je ne sais quoi d’autre (et les serpents!). La température est assez élevée et ce même à plus de 2000m d’altitude (Santa Fe, 30°) ; il faut aller ailleurs pour trouver le frais :o). En revanche, les magasins, restaurants, hôtels et autres sont bien climatisés… ce qui nous vaut un petit rhume pour accompagner le voyage.

Paysage depuis la 285 rd, entre Santa Fe et Albuquerque

Nous n’avons pas beaucoup visité les quartiers de la vieille ville d’Albuquerque mais selon les guides, c’est une ville très intéressante à visiter. Les gens que nous avons croisés sont sympathiques et avenants ; c’est très surprenant que dans cette grande ville, croiser un gaillard dans la rue et entendre un « Hi » alors que chez nous, rien qu’à Neuchâtel, on se dévisse les cervicales pour ne pas dire m****.

De retour à l’hôtel vers 19h, nous prenons le temps de nous reposer et le Tocaj nous trouve un bon restaurant où manger : il s’agit du Monte Carlo Steak House. Endroit sympathique, gens accueillants et énorme parking. Le Tocaj peut manger sa livre(=450gr) de bidoche et moi mon morceau de poulet grillé ; le tout est accompagné d’une salade verte et d’une backed potatoes (Pomme de terre monstrueuse cuite dans du papier d’alu et présentée ainsi dans l’assiette). Que du bonheur !

Steak de 500g au Monte Carlo Steakhouse, Albuquerque, Nouveau-Mexique

Poulet grillé au Monte Carlo Steak House de Albuquerque, Nouveau-Mexique

Cette journée se termine donc très bien, le ventre plein et environ 250 miles parcourus en 5h de route.

1er Hôtel: BW PLUS Executive Suites

Les hôtels qui ont été réservé pour notre voyage sont des Best Western Plus ; ainsi, le 1er hôtel dans lequel nous logeons est le Best Western PLUS Executive Suites (Sur internet)
Nous avons choisi des chambres à standard de qualité un poil au-dessus ( ;o)) histoire de se faire plaisir. Sur le coup, ce premier hôtel place la barre haute puisque nous avons droit à la « Presidential Suite ». Il s’agit en effet d’une petite suite de 2 pièces ; 1ère pièce avec canapé-lit, bureau, télévision (écran plat !), téléphone, WC et encore frigo + micro-onde et la seconde pièce avec lit double, énorrrmmme baignoire avec bain à remous, évier, TV (rebelote, écran plat). Le tout étant bien aménagé dans deux pièces spacieuses ! L’hôtel se situe proche d’un des grands axes routiers de la ville, la I25, il est bien insonorisé de l’extérieur.

Petit déjeuner inclus dans le prix de la chambre (pas de supplément officiel comme nous voyons dans certains autres pays), disponible ente 6h00 et 9h30 du matin ; on y trouve un peu de tout style continental + les quelques spécialités comme le bacon, les piments, œufs brouillés, etc. Un petit détail surprenant : vaisselle en plastique, gobelet en carton. Rien de récupérable par l’établissement. Lorsqu’on termine, on met tout dans une poubelle.

Dernière chose : les pourboires ! Un conseil, faites le plein de billet de 1$ car ils sont vachement aimés  ces petits billets passe-partout. Il faut toujours prévoir de laisser un de ces billets au comptoir du déjeuner.

Nous avons aussi accès à la piscine, sauna, centre de fitness mais hélas, nous ne pouvons pas en profiter, la Route 66 nous attend !

PS: quelques photos de la suite seront ajoutées plus tard

La voiture

Après avoir posé pied à terre à Albuquerque, l’étape suivante est d’aller chercher la voiture de location. Chose très bien organisée chez les Américains (d’une logique appréciable); à la sortie de l’aéroport, nous arrivons droits sur des arrêts de bus. Sachant de l’agence que nous devions justement prendre un bus pour rejoindre l’entreprise de location, nous nous rendons donc près de ces bus et hop, le chauffeur nous fait signe de monter ! (gratuit)

Nous voyageons environ 10 minutes et nous arrivons dans un centre de location de voitures où toute une série de loueurs se partagent le bâtiment (Hertz, National, Alamo). Nous nous dirigeons vers la demoiselle présente au comptoir de chez Alamo et en 5 minutes, nous obtenons les informations et les clés de la voiture.

Rendez-vous dans le parking, une dame assez âgée s’approche et nous montre notre voiture… une Mitsubishi Eclipse Spyder, décapotable ! Okay, il ne s’agit pas de la Ford Mustang indiquée à la base lors de la réservation de notre voyage ; sur ce coup-là, l’équipe de chez Alamo a honoré la mention « Or equivalent » qui était écrite fièrement sur le bon d’échange de la voiture.

Tant pis, finalement l’essentiel est là : une voiture avec des pneus, elle semble démarrer et elle est décapotable, quoi de mieux ? (On ne répond pas Ford svp ;o) ). La petite dame nous montre comment fonctionne le « décapotage » puis tente de nous expliquer par où passer pour nous rendre à l’hôtel.  Je dis tente car on a tout de même réussi à se tromper et à tourner en rond dans la nuit noire pendant 30 minutes. Bref, la voiture fonctionne nickel, elle n’est pas trop grande (la grosse valise ne passe pas dans le coffre) et est de couleur grise, se fond bien dans la masse (mouais sauf que c’est le pays des pick-up et des énoooormes camions…)

Elle a presque 30’000 km et réclame le service « soon » comme elle l’indique mais ça va aller, elle va tenir le coup jusqu’à Los Angeles :o)

Mitsubishi Eclipse Spyder

L’aller aux States…

Hier était le grand départ! Après avoir vérifié mille fois le contenu des valises, nous nous sommes embarqués à bord d’une petite panda dès 5h45 du matin en direction de l’aéroport de Genève. Aucun problème sur la route, à peine de ralentissement mais vraiment rien de grave.

7h15 environ, nous débarquons à Genève avec 15 minutes d’avance sur l’heure du rendez-vous imposé par l’agence. Tant mieux, nous avons pu tranquillement prendre un café. Nous nous décidons ensuite à passer du côté Français car les 2 premiers vols sont assurés par Air France. Un gros bec à notre conductrice, nous l’abandonnons donc et passons la frontière… à cette heure-là (7h45), pas un chat à la douane.
N’ayant pas pu faire le check-in par internet depuis la maison, nous devions donc le faire sur place ; le temps de localiser une de ces bornes fonctionnelles et hop, nous procédons à l’enregistrement. Même pas 15 minutes plus tard, nos bagages sont largués, les contrôles de bagages à mains sont effectués, nous passons en salle d’attente au terminal.

L’embarquement a lieu à 10h environ et ce premier vol, sorte de mise en bouche, se passe très bien. Il est 11h45, nous atterrissons à l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle. Pas besoin de récupérer les bagages de soute, nous filons presque en courant au terminal suivant pour le vol direction Atlanta ; l’aéroport est bien grand, nous pouvons vous le confirmer :o) Finalement, nous patientons environ 30 minutes et l’embarquement commence.

13h15, nous sommes installés dans ce splendide Boeing 777 d’Air France. Dans 15 minutes, c’est le décollage… enfin presque ! Message du commandant, enfin de LA commandant : « panne de radar sur le trajet de notre vol, nous devons attendre que tout soit ok pour décoller. L’heure du décollage est prévue pour 14H50 environ ».
Extra… fallait bien un bémol mais finalement, ce n’est pas grave. Nous aurons 30 minutes de retard à Atlanta mais nous auront toujours assez de marge là-bas pour attraper le vol interne pour Albuquerque. Prenons les choses du bon côté… c’est sans compter l’arrivée de mon voisin de droite ! Pour la petite histoire, l’avion a donc trois lignées de 3 sièges. Comme d’habitude, nous avons obtenu un siège hublot + celui d’à côté. Le Tocaj se met au hublot et moi au centre et libre le siège du couloir.
Comme on pouvait s’y attendre, un voisin est donc venu s’installer ; papy entre 70-80 ans environ, très peu loquace et bien Américain (je dis ça car évidemment c’est le gros papy avec un bon gros ventre quoi, super pratique quand on voudra aller aux toilettes). Le gentil monsieur est accompagné par son épouse et un Stewart qui l’aide à s’asseoir. Papy se pose, je l’aide à attacher sa ceinture car il est presque assis dessus, il ne répond rien, il se met à tousser.
Je me disais bien que sa tête m’était connue mais où ? Ah oui, au terminal ! Il était assis dans une chaise roulante et n’arrêtait pas de tousser ! Sa quinte de toux s’arrête puis reprend bref, je suis limite à péter un câble : on décolle avec 1h de retard et je me sens coincée par un papy tousseur, blanc comme un linge et souriant comme une porte de grange. Le Tocaj tente de me calmer, je prends sur moi et hop, une nouvelle quinte de toux. Subitement, j’entends clairement qu’il n’y pas que la toux ; Papy prend le sac en plastique qu’il avait calé dans le siège devant lui en arrivant et déverse le contenu de son estomac dedans. Bon ok, là c’est la totale. Mamy se lève pour venir en aide à l’homme qui se débrouille très bien d’ailleurs puis ensuite une hôtesse de l’air arrive et la cerise, un médecin (apparemment voyageur comme nous).

Superbe, là je perds nettement l’enthousiasme « vacances, superbe avion et tout ». Je me vois me retenir de pisser pendant 9h minimum, pas bouger, sentir l’agréable odeur du cornet en plastique plein et sonder la respiration de Papy pour être sûre qu’il soit vivant.
Après plusieurs minutes où médecin et hôtesse tentent de comprendre que ce balbutie Papy, Tocaj et moi prenons la parole pour proposer de laisser notre place à Mamy, qu’elle soit proche de son homme (elle était assise le siège d’à côté) enfin tu parles, je voulais juste fuir, 9h comme ça et le toubib aurait dû aussi s’occuper de moi ! Tout le monde l’a très bien comprit puisque nous avons changé de siège, l’avion n’est pas plein de toute façon, et nous avons désormais rien que pour nous 4 sièges au centre de l’avion (tant pis pour le hublot !). Nous nous sommes étalés et avons du coup, profité du voyage !

Papy est resté vivant : il a managé comme un chef le décollage de l’avion (qui a eu lieu à 14h30, chouette 20 min d’avance !) tout en continuant de vider le contenu de son estomac. Par la suite, il s’est endormi puis a voulu aller aux toilettes tout seul, est tombé sur le sol avant d’y arriver, s’est blessé au sang mais que des écorchures, a pu donc aller aux toilettes puis, une fois de retour à sa place, s’est endormi. A l’atterrissage de l’avion, Papy allait bien mieux ! Vous l’aurez comprit, c’était l’attraction du jour.

17h20 heure locale, nous atterrissons à Atlanta (il est 23h env. en CH). De là, nous débarquons et nous visitons l’aéroport notamment à la recherche de nos bagages de soute. Nous passons le contrôle douanier (sans bagage de soute) où j’ai fait même de la traduction anglais à Français pour une dame qui venait d’arriver et qui ne savait pas un mot de la langue nationale. Lorsque c’est notre tour de passer, le douanier hyper souriant nous demande ce qu’on vient faire ici, combien de temps, pourquoi la Route 66 et quel job j’exerce. En 10 minutes, l’affaire est réglée et nous recevons le tampon dans le passeport comme quoi nous sommes acceptés sur le territoire Américain !

De là, nous partons récupérer nos bagages de soute, les remettons en route pour le vol d’Albuquerque et nous rendons au terminal d’embarquement. L’avion a bien entendu du retard et n’est pas encore là donc tout est ok, nous sommes dans les temps.
Finalement, nous embarquons enfin, 7h15 pm heure locale, dans l’avion et nous décollons pour 3h de vol jusqu’à Albuquerque. A 8h30 pm heure locale (env. 3h du matin en CH), nous posons pied à terre à Albuquerque (A noter qu’il y a un décalage horaire de 2h entre Atlanta et Albuquerque, nous avons du coup  chaque fois gagné des heures… 6h de Paris à Atlanta + 2h Albuquerque).

Albuquerque est une jolie ville et son aéroport est surprenant : moderne sans trop d’informatique (panneaux d’affichages en bois peint). On ressent nettement l’air mexicain avec un bâtiment en brique et en bois. Très joli !

Notre itinéraire

Ce voyage a été planifié il y a deux mois à peu près. N’étant jamais allés aux Etats-Unis, nous avons opté pour un voyage plus ou moins organisé avec l’agence française AMT – American Motors Travel (http://www.american-motors-travel.com). Cette entreprise est spécialisée dans les voyages organisés pour l’Amérique et propose toute une panoplie de tours que ce soit en moto, voiture ou autre.

Pour notre part, n’ayant que 15 jours à disposition de vacances, nous ne pouvions pas faire la Route 66 au complet depuis Chicago. Comme notre souhait est de visiter et profiter des paysages ainsi que des villes, faire le tour complet de la Route 66 n’aurait été possible qu’en une vingtaine de jours et encore! Malgré cela, il faut un début à tout et nous avons décidé d’entamer la Route 66 depuis sa moitié (environ), c’est-à-dire depuis Albuquerque ce qui nous fait 12 jours de voyages (dont 2 jours pour les vols en avion). L’équipe d’AMT a été compréhensive et nous a donc organisé un voyage sur mesure avec différentes étapes et différentes villes. Voici à quoi ressemble notre périple:

Les étapes:
A: Albuquerque, Nouveau-Mexique
B: Gallup, Nouveau-Mexique
C: Sedona, Arizona
D: Grand Canyon
E: Kingman, Arizona
F: Barstow, Californie
G: Los Angeles, Californie

A noter que la carte ci-dessus provient de notre ami Google Maps et que je ne me suis pas amusée à modifier l’itinéraire afin de passer uniquement sur les tronçons de la vieille Route 66. Cette carte nous fait donc passer par l’autoroute officielle. Nous verrons sur place le moment venu, quitte à refaire un tour chez Google Maps ;o).

Nous arriverons donc à Albuquerque au soir en avion depuis Atlanta (nous partirons de Genève -> Paris, Charles de Gaulle –> Atlanta) et nous récupérerons la voiture de location chez Alamo (http://www.alamo.fr/ site de location de voitures pas cher pour les USA, entre autre). Pourquoi une voiture ? Car nous n’avons pas le permis de conduire une moto ;o) Quelle voiture au fait ? Normalement, une Ford Mustang décapotable de 2012 (à reconfirmer une fois sur place).
Nous devrions avoir en tout 12h de vol en avion, sans compter les attentes aux différents aéroports et tout cela avec un premier décalage horaire de 8h (oui premier décalage puisque nous en subirons d’autres en traversant les 3 États.

Au final, notre parcours sur la Route 66 sera d’environ 1’500 km et nous ferons entre 15h-20h de conduite sur les 10 jours.

Route 66, un peu d’histoire…

Posons le cadre, retour dans l’histoire…

La Route 66 (appelée officielle U.S Route 66) est la 1ère route trans-continentale goudronnée reliant les villes de Chicago (Etat de l’Illinois) à Los Angeles (Etat de Californie). Cette route était la seule a avoir un si long tracé au travers des Etats-Unis et était donc la plus utilisée entre 1926 et 1985. C’est d’ailleurs durant cette année-là (27 juin 1985 précisément) que la Route 66 fut officiellement déclassée; elle n’a donc plus d’existence « officielle » mais elle garde son mystère et ne cesse d’attirer pleins de curieux chaque année.

Sa longueur a beaucoup changé au fur et à mesure des années; peu à peu, certaines localités n’étaient plus desservies par cette route (dont Santa Fe depuis 1937) au Nouveau-Mexique. Comme longueur officielle, il est admis de considérer qu’elle mesure environ 2’300 miles à savoir environ 3’950 kilomètres.

La Route 66 traverse 3 fuseaux horaires et 8 États: Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona et Californie. Depuis le début des années 1990, plusieurs mouvements se sont créés dans le but de préserver cette route et son patrimoine. Grâce à leurs actions, les panneaux et fléchages indiquant la Route 66 furent remis en place; il manque encore toutefois des panneaux (les fameux avec le logo de la 66) non pas parce qu’ils n’ont jamais été posés mais parce qu’ils font l’objet de nombreuses convoitises par les collectionneurs.

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